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1. Quellenlesebuch - S. 159

1912 - Leipzig : Hirt
24. Der Berliner Kongre. 159 semaines, je me rendrai aux eaux pour ne plus revenir aux affaires. Je tiens le certificat de la faculte que je suis untauglich, phrase officielle pour l'ad-mission la retraite, et qui dans cette circonstance ne dit que la triste verite! Je n'y tiens plus. Avant cette epoque j'aurai repondre la derniere enigme de votre politique; je suis maladroit deviner, j'ai besoin d'etre eclaire sur une pensee intime que j'ai ce qu'il parait, mal comprise par le passe. En ne recevant ni consigne ni avis, je ne saurai trouver la ligne etroite entre le reproche d'encourager le Tre en parlant paix et le soupyon de pousser traitreusement la guerre. Je viens de passer sous le feu de ces accusations en sens oppose et je n'ai pas envie de m'y exposer de nouveau sans pilote et sans phare meme qui indique le port o vous desirez nous voir arriver. Bismarck. Londres, le 25 fevr. 1877. Mon eher Prince, J'ai ete tres profondement touche de votre si bonne lettre seulement c'est un vrai remords pour moi que de penser la peine que vous vous etes donnee de l'ecrire et au temps precieux (quand c'est le votre) qu'elle vous cote! Cette lettre restera un des meilleurs souvenirs de ma carriere politique et je la leguerai mon fils. Eloigne depuis un an de Berlin et de Petersbourg, le doute s'etait empare de moi. Je pensais que ce qui avait existe n'existait peut-etre plus. Vous m'en donnez la preuve contraire. Je m'en rejouis en von Russe et de tout mon coeur. Si je n'avais pas retrouv6 en vous, eher Prince, l'homme qui ne varie jamais ni en pohtique, ni dans sa bienveillance pour ses amis, c'est alors pour le coup que j'aurais vendu mes fonds russes comme vous aviez voulu le faire il y a trois ans, parce que vous aviez une trop haute opinion de moi. J'ai copie quelques passages de votre lettre, et les ai envoyes mon Empereur. Je sais que cela lui fera plaisir de les lire. Toutes les fois qu'il s'est trouve en con-tact direct avec vous, il en est resulte du von et de l'utile; or lire ce que vous ecrivez quelqu'un que vous honorez du titre d'ami, c'est pour l'empereur, comme s'il 6tait en rapports directs. Inutile d'ajouter que j'ai omis tout ce qui concernait Gortschakow, car j'ai considere vos allusions son egard comme une preuve de confiance dans ma dis-cretion. Tout mal informe que je suis (et pour cause) de ce que l'on veut Petersbourg, l'ajournement et le desarmement me paraissent probables. La paix avec la Serbie et le Montenegro va etre conclue, dit-on. Le grand-visir adresse des lettres Decazes et Derby pour leur declarer que le Sultan promet d'accomplir spontanement toutes les reformes demandees par la conference. L'eu-rope va nous demander d'accorder du temps la Turquie. Serait-ce le moment favorable pour nous de d6clarer la guerre et de nous aliener encore davantage les sentiments de l'europe?

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1. Ausgewählte Abschnitte aus Quellenschriften und hervorragenden Geschichtswerken nebst einer Einleitung über Geschichtsquellen - S. 159

1911 - Leipzig : Hirt
24. Der Berliner Kongre. 159 semaines, je me rendrai aux eaux pour ne plus revenir aux affaires. Je tiens le certificat de la faculte que je suis untauglich, phrase officielle pour l'ad-mission la retraite, et qui dans cette circonstance ne dit que la triste verite! Je n'y tiens plus. Avant cette epoque j'aurai repondre la derniere enigme de votre politique; je suis maladroit deviner, j'ai besoin d'etre eclaire sur une pensee intime que j'ai ce qu'il parait, mal comprise par le passe. En ne recevant ni consigne ni avis, je ne saurai trouver la ligne etroite entre le rep rche d'encourager le Tre en parlant paix et le soupgon de pousser traitreusement la guerre. Je viens de passer sous le feu de ces accusations en sens oppos6 et je n'ai pas envie de m'y exposer de nouveau sans pilote et sans phare meme qui indique le port o vous desirez nous voir arriver. Bismarck. Londres, le 25 fvr. 1877. Mon eher Prince, J'ai 6te tres profondment touch de votre si bonne lettre seulement c'est un vrai remords pour moi que de penser la peine que vous vous etes donnee de l'6crire et au temps pr6cieux (quand c'est le votre) qu'elle vous cote! Cette lettre restera un des meilleurs souvenirs de ma carriere politique et je la leguerai mon fils. Eloigne depuis un an de Berlin et de Petersbourg, le doute s'etait empare de moi. Je pensais que ce qui avait existe n'existait peut-etre plus. Vous m'en donnez la preuve contraire. Je m'en r6jouis en von Russe et de tout mon Coeur. Si je n'avais pas retrouve en vous, eher Prince, l'homme qui ne varie jamais ni en politique, ni dans sa bienveillance pour ses amis, c'est alors pour le coup que j'aurais vendu mes fonds russes comme vous aviez voulu le faire il y a trois ans, parce que vous aviez une trop haute opinion de moi. J'ai copie quelques passages de votre lettre, et les ai envoyes mon Empereur. Je sais que cela lui fera plaisir de les lire. Toutes les fois qu'il s'est trouve en con-tact direct avec vous, il en est resulte du von et de l'utile; or lire ce que vous 6crivez quelqu'un que vous honorez du titre d'ami, c'est pour l'empereur, comme s'il 6tait en rapports directs. Inutile d'ajouter que j'ai omis tout ce qui concernait Gortschakow, car j'ai consid6r6 vos allusions son egard comme une preuve de confiance dans ma dis-cr6tion. Tout mal informe que je suis (et pour cause) de ce que l'on veut P6tersbourg, l'ajournement et le desarmement me paraissent probables. La paix avec la Serbie et le Montenegro va etre conclue, dit-on. Le grand-visir adresse des lettres Decazes et Derby pour leur d6clarer que le Sultan promet d'accomplir spontanement toutes les reformes demandees par la conf6rence. L'eu-rope va nous demander d'accorder du temps la Turquie. Serait-ce le moment favorable pour nous de d6clarer la guerre et de nous aliner encore davantage les sentiments de l'europe? I

2. Quellenlesebuch - S. 159

1916 - Leipzig : Hirt
24. Der Berliner Kongre. 159 semaines, je me rendrai aux eaux pour ne plus revenir aux affaires. Je tiens le certificat de la facults que je suis untauglich, phrase officielle pour l'ad-mission la retraite, et qui dans cette circonstance ne dit que la triste verite! Je n'y tiens plus. Avant cette epoque j'aurai repondre la derniere enigme de votre politique; je suis maladroit deviner, j'ai besoin d'etre eclaire sur une pensee intime que j'ai ce qu'il parait, mal comprise par le passe. En ne recevant ni consigne ni avis, je ne saurai trouver la ligne 6troite entre le reproche d'encourager le Tre en parlant paix et le soupqon de pousser traitreusement la guerre. Je viens de passer sous le feu de ces accusations en sens oppose et je n'ai pas envie de m'y exposer de nouveau sans pilote et sans phare meme qui indique le port o vous dsirez nous voir arriver. Bismarck. Londres, le 25 f6vr. 1877. Mon eher Prince, J'ai 6t6 tres profondement touch de votre si bonne lettre seulement c'est un vrai remords pour moi que de penser la peine que vous vous etes donn6e de l'ecrire et au temps preieux (quand c'est le votre) qu'elle vous cote! Cette lettre restera un des meilleurs Souvenirs de ma carriere politique et je la 16guerai mon fils. Eloign6 depuis un an de Berlin et de Petersbourg, le doute s'6tait empare de moi. Je pensais que ce qui avait exist6 n'existait peut-etre plus. Vous m'en donnez la preuve contraire. Je m'en r6jouis en von Russe et de tout mon coeur. Si je n'avais pas retrouv en vous, eher Prince, l'homme qui ne varie jamais ni en politique, ni dans sa bienveillance pour ses amis, c'est alors pour le coup que j'aurais vendu mes fonds russes comme vous aviez voulu le faire il y a trois ans, parce que vous aviez une trop haute opinion de moi. J'ai copie quelques passages de votre lettre, et les ai envoys mon Empereur. Je sais que cela lui fera plaisir de les lire. Toutes les fois qu'il s'est trouv en con-tact direet avec vous, il en est r6sult6 du von et de l'utile; or lire ce que vous 6crivez quelqu'un que vous honorez du titre d'ami, c'est pour l'empereur, comme s'il 6tait en rapports directs. Inutile d'ajouter que j'ai omis tout ce qui concernait Gortschakow, car j'ai consid6r6 vos allusions son egard comme une preuve de confiance dans ma dis-cr6tion. Tout mal inform6 que je suis (et pour cause) de ce que l'on veut Petersbourg, l'ajournement et le dsarmement me paraissent probables. La paix avec la Serbie et le Mont6n6gro va etre conclue, dit-on. Le grand-visir adresse des lettres Decazes et Derby pour leur declarer que le Sultan prometi d'accomplir spontanement toutes les reformes demandees par la conference. L'eu-rope va nous demander d'accorder du temps la Turquie. Serait-ce le moment favorable pour nous de dclarer la guerre et de nous aliner encore davantage les sentiments de l'europe?

3. Quellenlesebuch - S. 158

1912 - Leipzig : Hirt
158 24. Der Berliner Kongre. besprechen; er war nicht in Berlin beglaubigt, sondern in London, seine persnlichen Beziehungen zu mir gestatteten ihm aber, sowohl bei seinen vorbergehenden Be-rhmngen Berlins auf der Durchreise wie während des Kongresses mit mir alle Eventualitten rckhaltlos zu besprechen. Anfang Februar 1877 hatte ich von ihm ein lngeres Schreiben aus London er-halten; meine Antwort und seine Erwiderung darauf lasse ich folgen: Berlin, le 15 fvrier 1877. Cher Comte, Je vous remercie des bonnes paroles que vous avez bien voulu m'ecrire et je suis bien oblig au Cte. Munster pour avoir si bien interpr6t6 en cette occasion les sentiments, qui des notre premiere connaissance ont forme entre nous un en qui survivra aux relations politiques, qui aujourd'hui nous mettent en rapport. Parmi les regrets que me laissera la vie officielle, celui qui naitra du souvenir de mes relations avec vous, sera des plus vifs. Quel que soit Favenir politique de nos deux pays, la part que j'ai prise au pass6, me laissera la satisfaction, qu'au sujet de la n6cessit6 de leur alliance, j'ai de tout temps 6t6 d'accord avec l'homme d'6tat le plus aimable parmi vos com-patriotes. Tant que je resterai en place, je serai fidele aux traditions qui m'ont guid6 depuis 25 ans et dont les principes coincident avec les id6es developpes dans votre lettre au sujet des services que la Russie et l'allemagne peuvent se rendre et se sont rendus mutuellement depuis plus d'un siecle sans que les int6rets sp6ciaux de l'une ou de l'autre en aient souffert. C'est cette conviction qui m'a guid6 en 1848, en 54, en 63 comme dans la Situation actuelle, et pour laquelle j'ai reussi gagner l'opinion de la grande majorit de mes compatriotes. C'est une ceuvre qu'il sera peut-etre plus facile de detruire qu'il n'a et6 de la cr6er, surtout dans le cas o mes successeurs ne mettraient pas la meme constance que moi cultiver des traditions dont l'experience leur manquera, et quelquefois l'abnegation d'amour propre, qu'il faut pour subordonner les apparences au fond des affaires, les sus-ceptibilites aux grands interets monarchiques. Un vieux routier de ma trempe ne se laisse pas facilement derouter par de fausses alarmes, et dans l'int6ret de mon Souverain et de mon pays, je sais oublier les dtiboires qui pendant les derniers deux ans ne m'ont pas 6t6 6pargn6s de la part de chez vous; je ne tiens pas compte des flirtations que mon ancien ami et tuteur de Petersbourg et mon jeune ami Paris1 y entretiennent; mais avec les Chanceliers qui me suivront, il sera peut-etre plus aise d'egarer leur jugement politique en leur faisant entrevoir comme on l'a fait depuis trois ans, la facilit que l'on aurait chez vous cr6er une coalition sur la base de la revanche. Le sangfroid avec lequel j'envisage cette 6ventualit6, je ne pourrai pas le 16guer mon successeur. Avec des journaux officieux qui menacent, avec des chneries parisiennes en feuilletons et en lettres aux dames politiques, il ne sera pas trop difficile un de ces jours de fausser la boussole un ministre allemand epouvant par l'idee de l'isolement, et pour l'&yiter il prendra des engagements maladroits, mais difficiles r^soudre apres coup. Ce ne sera pas moi dans tous les cas; car des que j'aurai satisfait tant bien que mal aux exigences de la diete qui s'ouvrira le 22 et qui ne doit durer que quelques i Orlow.

4. Ausgewählte Abschnitte aus Quellenschriften und hervorragenden Geschichtswerken nebst einer Einleitung über Geschichtsquellen - S. 158

1911 - Leipzig : Hirt
158 24. Der Berliner Kongre. besprechen; er war nicht in Berlin beglaubigt, sondern in London, seine persnlichen Beziehungen zu mir gestatteten ihm aber, sowohl bei seinen vorbergehenden Be-rhrungen Berlins auf der Durchreise wie während des Kongresses mit nur alle Eventualitten rckhaltlos zu besprechen. Anfang Februar 1877 hatte ich von ihm ein lngeres Schreiben aus London er-halten; meine Antwort und seine Erwiderung darauf lasse ich folgen: Berlin, le 15 fvrier 1877. Cher Comte, Je vous remercie des bonnes paroles que vous avez bien voulu m'ecrire et je suis bien oblig6 au Cte. Munster pour avoir si bien interprete en cette occasion les sentiments, qui des notre premiere connaissance ont forme entre nous un lien qui survivra aux relations politiques, qui aujourd'hui nous mettent en rapport. Parmi les regrets que me laissera la vie officielle, celui qui naitra du souvenir de mes relations avec vous, sera des plus vifs. Quel que soit l'avenir politique de nos deux pays, la part que j'ai prise au passe, me laissera la satisfaction, qu'au sujet de la ncessite de leur alliance, j'ai de tout temps et6 d'accord avec rhomme d'6tat le plus aimable parmi vos com-patriotes. Tant que je resterai en place, je serai fidele aux traditions qui m'ont guide depuis 25 ans et dont les prineipes coincident avec les idees d6velopp6es dans votre lettre au sujet des services que la Russie et l'allemagne peuvent se rendre et se sont rendus mutuellement depuis plus d'un siede sans que les interets speciaux de l'une ou de l'autre en aient souffert. C'est cette conviction qui m'a guide en 1848, en 54, en 63 comme dans la Situation actuelle, et pour laquelle j'ai r6ussi gagner l'opinion de la grande majorite de mes compatriotes. C'est une ceuvre qu'il sera peut-etre plus facile de detruire qu'il n'a 6te de la creer, surtout dans le cas o mes successeurs ne mettraient pas la meme constance que moi cultiver des traditions dont l'exp6rience leur manquera, et quelquefois l'abnegation d'amour propre, qu'il faut pour subordonner les apparences au fond des affaires, les sus-ceptibilites aux grands interets monarchiques. Un vieux routier de ma trempe ne se laisse pas facilement drouter par de fausses alarmes, et dans l'interet de mon Souverain et de mon pays, je sais oublier les deboires qui pendant les derniers deux ans ne m'ont pas ete epargnes de la part de chez vous; je ne tiens pas compte des flirtations que mon ancien ami et tuteur de Petersbourg et mon jeune ami Paris1 y entretiennent; mais avec les Chanceliers qui me suivront, il sera peut-etre plus aise d'egarer leur jugement politique en leur faisant entrevoir comme on l'a fait depuis trois ans, la facilite que l'on aurait chez vous creer une coalition sur la base de la revanche. Le sangfroid avec lequel j'envisage cette eventualis, je ne pourrai pas le leguer mon successeur. Avec des journaux officieux qui menacent, avec des clineries parisiennes en feuilletons et en lettres aux dames politiques, il ne sera pas trop difficile un de ces jours de fausser la boussole un ministre allemand epouvante par l'idee de l'isolement, et pour l'eviter il prendra des engagements maladroits, mais difficiles resoudre apres coup. Ce ne sera pas moi dans tous les cas; car des que j'aurai satisfait tant bien que mal aux exigences de la diete qui s'ouvrira le 22 et qui ne doit durer que quelques 1 Orlow.

5. Epochen der französischen Geschichte - S. 118

1880 - Nördlingen : Beck
118 Xi. Der Friede zu Cambrai 1529, naissant tres-bien que vous etes ceux qui avez accoutume d'em-ployer vos personnes avec moi quand l'affaire le requiert, je vous ai soulages d'arriere-ban5) et d'autres choses que j'eusse pu vous demander. ... Vous aurez donc regard moi, qui suis votre roi, et la raisonnable demande que je vous fais de m'aider pour la conservation de vous et de votre liberte. Je vous ai porte moi-meme cette parole parce que j'ai entendu qu'il y en a eu de si mechants qui ont ose semer parmi vous que je vou-lais faire les gentilshommes taillables. Je suis homme de bien, ce qu'ils ne sont, et ne voudrais penser et encore moins faire une chose que je ferais contre moi-meme, qui suis gentilhomme; c'est le principal titre que j'ai et dont je m'estime le plus. Et pour ce que6) comme gentilhomme et votre roi je m'adresse vous comme gentilshommes, je vous prie mesurer7) selon vos coeurs, qui sont nobles, de me faire tels dons et presents, que par la je puisse connaitre l'amour et l'affection que vous me portez." Der Adel Frantzois Ier obtint ce qu'il demandait. La noblesse de willfahrt derja vicomt6 de Paris8) et de l'ile de France decida sur-le-champ ^ahrfsein qu'un dixieme du revenu des fiefs et arriere-fiefs serait leve avant Vorrecht.11 le 2 fevrier 1530 et remis au roi. Elle servit d'exemple la noblesse du reste du royaume, que les gouverneurs9) et les s6ne-chaux convoquerent dans les diverses provinces; mais, en accor-dant au roi une aide10) pour payer sa rangon et retirer du pays d'espagne ses fils, le dauphin et le duc d'orleans, les nobles de France insisterent avec vivacite sur le maintien de leurs Privileges feodaux, et demanderent qu'il ft declare par lettres patentes11), dans chaque bailliage12), que le don qu'ils faisaient ne tourner ait consequence13) ni eux ni leurs descendants. 5) Nach dem Verschwinden der direkten Kronvasallen bestand zwischen ban und arriere-ban kein Unterschied mehr; der Ausdruck ban et arriere-ban, wie das einfache arriere-ban, bedeutete nur noch: Kriegsdienst. Vgl. X, 3, 4. Statt des persnlichen Kriegsdienstes leisteten die Lehensbesitzer Geldbeitrge zum Unterhalt der knigl. Soldtruppen. 6) Veraltete Konjunktion st. parce que. 7) Im prgnanten Sinn: prfen u. beschliefsen. 8) Der Amtsbezirk des prevt de Paris, die Stadt Paris mit Umgegend. Vgl. Vi, 1, 4. 9) Der Titel senechal (vgl. V, 12, 2) ist lter als der Titel gouverneur. Beide bezeichnen den Stellvertreter des Knigs in den Provinzen. Unter Franz I. gab es 12 Gouverneurs, die vom König ernannt wurden, jedoch spter, zur Zeit der Religionskriege, eine fast selbstndige Stellung ein- nahmen. - 10) Vgl. Iv, 6, 1. ") Vgl. Vii, 8, 5. 12) Vgl. Vi, 1, 1. 13) Tourner (oder tirer) consequence, Folgen haben, nach sich ziehen.

6. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 288

1884 - Berlin : Gaertner
288 184. Maria Theresia der die Teilung Polens. 1772. n den Erzherzog Ferdinand. (Arneth, Briefe der Kaiserin M.theresia an ihre Kinder und Freunde, I, 151. Ssbiett 1881.) Laxenbourg, ce 17 sept. (1772). . . . Firmian*) recevra un grand papier et des instruetions poli-tiques sur notre Situation presente, sur nos engagements bis--bis de la Russie et Prusse et des Turcs, mais surtout sur ce malheureux partage de la Pologne, qui me cotite dix ans de ma vie. Vous verrez toute la naalheureuse marche de cette affaire. Combien de temps me suis-je defendue! Ii n'y a que los malheurs, coup sur coup, des Turcs, point de secours espe-rer ni en France ni en Angleterre, et pour ne rester seule, exposee une guerre bis--bis des Russes et Prussiens, la misere, famine, mortalite chez moi, qui m'ont fait entrer dans cette malheureuse proposition, qui met une tache tout mon regne. Dieu veuille que cela ne me rende tres-responsable dans l'autre monde. Je vous avoue, je ne finirais point sur cet ar-ticle, tant il m'est coeur et me persecute et m'empoisonne mes sans cela que trop tristes jours. Je dois couper court la-dessus, pour ne trop m'en troubler, pour ne pas tomber dans la plus noire melancolie. . . . 185. Zur Bedeutung des bayrischen Erbfolgekriegs. 1778. rricdriefi der (Broe an 3ofcpfi Ii. (Oeuvres de Fredric le Gr. Vi, 186.) De Schnwalde, lo 14 avril 1778. Monsieur mon frere, J'ai regu avec toute la satisfaction possible la lettre que Votre Majeste Imperiale a eu la bont de m'ecrire. Je n'ai ni ministre ni scribe avec moi: ainsi Votre Majeste Imperiale voudra bien se contenter de la reponse d'un vieux soldat qui lui ecrit avec probite et avec franchise sur un des sujets les * igten. Staatsmann, Neffe des Erzb. Firmian v. Salzburg.

7. Quellenlesebuch - S. 158

1916 - Leipzig : Hirt
158 24. Der Berliner Kongre. besprechen; er war nicht in Berlin beglaubigt, sondern in London, seine persnlichen Beziehungen zu mir gestatteten ihm aber, sowohl bei seinen vorbergehenden Be-rhrungen Berlins auf der Durchreise wie während des Kongresses mit mir alle Eventualitten rckhaltlos zu besprechen. Anfang Febmar 1877 hatte ich von ihm ein lngeres Schreiben aus London er-halten; meine Antwort und seine Erwiderung darauf lasse ich folgen: Berlin, le 15 fvrier 1877. Cher Comte, Je vous remercie des bonnes paxoles que vous avez bien voulu m'6crire et je suis bien oblig6 au Cte. Munster pour avoir si bien interpr6t6 en cette occasion les sentiments, qui des notre premiere connaissance ont form entre nous un lien qui survivra aux relations politiques, qui aujourd'hui nous mettent en rapport. Parmi les regrets que me laissera la vie officielle, celui qui naitra du Souvenir de mes relations avec vous, sera des plus vifs. Quel que soit l'avenir politique de nos deux pays, la part que j'ai prise au pass, me laissera la satisfaction, qu'au sujet de la necessite de leur alliance, j'ai de tout temps 6t d'accord avec l'homme d'6tat le plus aimable parmi vos com-patriotes. Tant que je resterai en place, je serai fidele aux traditions qui m'ont guid depuis 25 ans et dont les principes coincident avec les ides d6velopp6es dans votre lettre au sujet des services que la Russie et l'allemagne peuvent se rendre et se sont rendus mutuellement depuis plus d'un sicle sans que les interets spciaux de l'une ou de l'autre en aient souffert. G'est cette conviction qui m'a guid en 1848, en 54, en 63 comme dans la Situation actuelle, et pour laquelle j'ai russi gagner l'opinion de la grande majorit de mes compatriotes. C'est une oeuvre qu'il sera peut-etre plus facile de d6truire qu'il n'a ete de la cr6er, surtout dans le cas ou mes successeurs ne mettraient pas la meme constance que moi cultiver des traditions dont l'exp6rience leur manquera, et quelquefois l'abn6gation d'amour propre, qu'il kaut pour subordonner les apparences au fond des affaires, les sus-ceptibilit6s aux grands int6rets monarchiques. Un vieux routier de ma trempe ne se laisse pas facilement drouter par de fausses alarmes, et dans Finteret de mon Souverain et de mon pays, je sais oublier les deboires qui pendant les demiers deux ans ne m'ont pas 6te 6pargn6s de la part de chez vous; je ne tiens pas compte des flirtations que mon ancien ami et tuteur de Petersbourg et mon jeune ami Paris1 y entretiennent; mais avec les Chanceliers qui me suivront, il sera peut-etre plus ais6 d'egarer leur jugement politique en leur faisant entrevoir comme on l'a fait depuis trois ans, la facilite que l'on aurait chez vous cr6er une coalition sur la base de la revanche. Le sangfroid avec lequel j'envisage cette 6ventualit, je ne pourrai pas le leguer mon successeur. Avec des journaux officieux qui menacent, avec des clineries parisiennes en feuilletons et en lettres aux dames politiques, il ne sera pas trop difficile un de ces jours de fausser la boussole un ministre allemand 6pouvant6 par l'ide de l'isolement, et pour l'&viter il prendra des engagements maladroits, mais difficiles rsoudre apres coup. Ce ne sera pas moi dans tous les cas; car des que j'aurai satisfait tant bien que mal aux exigences de la diete qui s'ouvrira le 22 et qui ne doit durer que quelques i Orlow.

8. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 258

1884 - Berlin : Gaertner
153. 3ur Kaiserwalst des Kurfrsten von Bayern, nd Friedrichs verl,ltnis zu Frankreich. 1742. Frieri< Ii. an den itordinae ftcurij. (Polit. Korrespondenz Friedrichs d. Gr., ii, 1.) Berlin, 1er janvier 1742. Monsieur mon Cousin. Je profite de loccasion pour yous soubaiter la noirvelle ann6e de tout mon coeur, et pour yous reitrer tous les Yoeux que je forme sans cesse pour votre conservation et pour Yotre prosperite. J'ai en meme temps le plaisir de yous marquer que mes ngociations Francfort ont eu tout le succes imaginable, que l'election est fixee, et que nous aurons bientt la consolation de Yoir notre eher roi de Boheme*) empereur. J'ai aussi la satisfaction de yous apprendre que mes trou-pes Yiennent de prendre Troppau, Freudenthal, bteriibeig et Olmtz, de faqon que nous avons dlog les Autrichiens de toute la Silsie et d'une bonne partie de la Moravie, ainsi que tout s'aehemine vous couvrir de gloire et accomplir vos desseins en acheminant la paix. Je ne dois pas yous laisser ignorer, mdependamment de tout ceci, les divers raisonnements que fait faire le sejour extraordinaire du comte Poniatowski , Paris; les raisonnements sur ce chapitre sont si diffrents, si Stranges, si bizarres, que yous ne sauriez yous les reprsenter. Pour moi, qui me repose tranquillement dans votre amiti et sur votre fidlite inviolable vos engagements, je suis tranquille sur un phno-mene qui, en politique, inquieterait tout autre que moi peut-etre tres persuade que vous me donnerez en von allie les claircissements suffisants sur l'etrange mission du comte Poniatowski, dont le sjour de Constantinople a lait connaitre le caractere patelin, intrigant et capable de tout entreprendre pour parvenir ses fins. Je suis persuad que la connaissance que vous avez de ces n6gociations vous fera tenir en garde contre ses malignes insinuations, et qu'indissolublement attach nos engagements mutuels, vous ne vous en departirez jamais. Je suis avec toute l'estime et toute la consideration lmagi-nables, Monsieur mon Cousin, votre tres fidele ami et cousm Federic. *) Karl Albert v. Bayern.

9. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 285

1884 - Berlin : Gaertner
285 181. uerungen Friedrichs der den Frieden. 1762. Frierick an 'rgens. (Oeuvres de Frederic le Grand Xix, 349. 358.) a. Peterswaldau, 6 septembre 1762. . . . J'attends patiemment la paix. . . Cette paix, mon eher marquis, me parait devoir arriver assurement. Comment? C'est une enigme plus obscure que celle que le sphinx proposa aux Thebains. La politique presente de l'europe est un labyrinthe o l'on s'6gare; j'y fais quelques pas, puis je me decourage, et je me recommande au Saint Hasard, patron des fous et des etourdis. S'il est sr que les Anglais aient pris la Havane, ils feront leur paix separee avec l'espagne et la France. Voil, o cela aboutira, et, pour nous, nous guerroierons avec cette reine obstine jusqu' ce que sa bourse se trouve sec, et alors eile sera la princesse la plus pacifique de l'europe. . . . b. Peterswaldau, 14 octobre 1762. Ce fameux siege de Schweidnitz, sur lequel tout le monde a les yeux ouverts, est enfin termin, mon eher marquis, comme yous le savez dej. C'est un 6v6nement tres - favorable pour nous, qui decide du succes de cette campagne pour la Silsie. Nous revoil comme nous 6tions au commencement de 1761. Cependant ne pensez pas que ce succes nous annonce la paix. Ii y a tant d'obstacles , sa conclusion, que je vous tromperais, si je vous en flattais. La paix entre la France et l'angleterre est egalement plus eloign6e que ne s'est imagine ce M. Bute,*) qui ne s'est apergu des difficultes la conclure qu' mesure qu'il a negocie. Le parlement va s'assembler, et il est croire que ce ministre presomptueux et malhabile ne se soutiendra pas. Enibn le systeme politique de l'europe est aussi embrouille que jamais. Pendant tonte cette guerre, la fortune n'a fait que passer d'un parti , un autre; eile a semble vouloir tenir une certaine balance qui, maintenant toujours les deux partis dans *) engl. Staatssekretr, schlo ohne Friedrichs Wissen den Separatfrieden v. Paris, 10. Febr. 1763.

10. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 262

1884 - Berlin : Gaertner
262 157. Einnahme Prags durch die Preußen. 1744. An den Etatsminister Graf von Dodewiks. (Polit. Korrespondenz Friedrichs d. Gr., Iii, 288.) Camp de Kundratitz, 20 sept. 1744. Mon eher Podewils. Prague, eette ville, que je n'aurais pas aussi facilement que je me l'imaginais, qui me coterait tant de inonde, enfin cette ville dont on a fait tant de bruit, s'est rendue, comme vous l'aurez appris, de la fagon la plus avantageuse pour nous. A prsent, nous marchons Tabor et Budweis, pour nous rendre maitre de ces postes et pour obliger le prince Charles et Batthyany*) de se replier sur la Haute-Autriebe. S'ils ne le font pas, ils seront bien battus. Prince Charles a detach6 en Baviere; il marche avec 40,000 hommes Batthyany, qui en a 12,000. Iis veulent se rnettre Pilsen, mais je suis presque persuad que je leur ferai changer de dessein, par la marche que je fais, et que mes troupes n'auront que de l'bon-neur de cette entreprise. Une batale gagnse et la poliiique se tournera aussi fort notre avantage. Enfin, je suis persuade que je n'aurai pas le dementi de cette affaire. Adieu. Federic. 158. Friedrichs Rckzug ach Schlesien. 1744. Un den Barfcfiatt (rafen v. Seckendorf**) zu ngsburg. (Polit. Korresp. Iii, 339..) Schweidnitz, 9 decembre 1744. Monsieur. Comme depuis ma derniere du 14 du mois de novembre passe je n'ai point eu l'occasion de vous donner de mes nouvelles, j'ai bien voulu le faire par la feuille ci-jointe, qui est un r6cit tres naturel, et tres fidele de tont ce qui s est pass6; vous jugerez aisement du chagrin qui me navre de ce que pendant la campagne passee les choses ne sont parvenues ce but que je m'en etais propose, et que j'ai et oblig^ de me replier avec mon arme vers la Sil6sie; mais quoique j aie fait tous les efforts possibles pour venir a une affaire decisive * sterr. General. ** Reichsseldmarschall.

11. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 318

1884 - Berlin : Gaertner
318 Faure.3 La volonte du peuple aurait pu s6vir contre Titus aussi bien que contre Neron, et eile aurait pu lui trouver des crimes ne ft-ce que ceux commis devant Jerusalem. Mais o sont ceux que vous imputez Louis Xvi? J'ai mis toute mon attention aux pieces lues contre lui: je n'y ai trouv que la faiblesse d'un homme qui se laisse aller toutes les esp6-rances qu'on lui donne de recouvrer son ancienne autorit; et je soutiens que tous les monarques morts dans leur lit etaient plus coupables que lui. Le von Louis Xii meme, en sacritiant en Italic cinquante mille Frangais pour sa quereile particuliere, 6tait mille fois plus criminell Liste civile, v6to, choix de ses ministres, femmes, parents, courtisans, voil les sducteurs de Oapet! et quels seducteurs! J'invoque Aristide, Epictete: qu'ils me disent si leur fermet et tenu de telles epreuves. C'est sur le coeur des dbiles mortels que je fonde mes principes ou mes erreurs. Elevez-vous donc , toute la grandeur de la sou-verainete nationale; concevez tout ce qu'une teile puissance doit comporter de magnanime. Appelez Louis Xvi non comme un coupable, mais comme un Frangais, et dites-lui: Ceux qui t'avaient jadis 6lev6 sur le pavois, et nomine leur roi, te d6-posent aujourd'hui: tu avais promis d'etre leur pere, et tu ne le fus pas. . . . Repare par tes vertus comme citoyen la con-duite que tu as tenue comme roi. . . . Robespierre.4 . . . O crime! 6 honte! la tribune du peuple frangais a retenti du pangyrique de Louis Xvi! Nous avons entendu vanter les vertus et les bienfaits du tyran! Tandis que nous avons eu la plus grande peine pour arracher les meilleurs citoyens l'injustice d'une dcision precipite, la cause seule du tyran est tellement sacre qu'elle ne peut etre ni assez longuement ni assez librement discutee! Si nous en croyons ses apologist.es, le procs durera plusieurs mois: il atteindra l'epoque du printemps prochain, o les despotes doivent nous livrer une attaque generale. Et quelle carriere ouverte aux conspirateurs! quel aliment donn l'intrigue et l'aristocratie! Juste ciel! les hordes feroces du despotisme s'apprtent , dechirer de nouveau le sein de notre patrie au nom de Louis Xvi! Louis combat encore contre nous du fond de sa prison, et l'on doute s'il est coupable, s'il est permis de le traiter en ennemi! On demande quelles sont les lois qui le condamnent! On invoque en sa faveur la Constitution . . . La Constitution vous defendait ce que vous avez fait; s il ne pou-vait 6tre puni que de la decheance, vous ne pouviez la pro-noncer sans avoir instruit son proces; vous n'aviez point le 3 Sitzung v. 15. Nov. 4 Sitzung v. 3. Dez.

12. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 298

1884 - Berlin : Gaertner
298 magne du professeur Mascou1 que je puisse citer comme la moins dfectueuse. Voulez-vous que je vous parle de bonne foi du mrite de nos orateurs ? Je ne puis vous produire que le celebre Quant2 de Koenigsberg, qui possedait le rare et l'unique talent de rendre sa langue harmonieuse; et je dois ajouter, notre honte, que son merite n'a ete ni reconnu ni cel6br6. Comment peut-on prtendre que les hommes fassent des efforts pour se perfectionner dans leur genre, si la reputa-tion n'est pas leur recompense? J'aj outerai . ces messieurs que je viens de nommer, un anonyme dont j'ai vu les vers non rimes;3 leur cadence, et leur harmonie rsultait d'un mlange de dactyles et de spondees; ils etaient remplis de sens, et mon oreille a ete flatte agrablement par des sons sonores, dont je n'aurais pas cru notre langue susceptible. . . . (Schlu:) Yoil, monsieur, les diffrentes entraves qui nous ont empches d'aller aussi vite que nos voisins; toutefois ceux qui viennent les derniers, surpassent quelquefois leurs pre-decesseurs; cela pourra nous arriver plus promptement qu'on ne le croit, si les souverains prennent du gout pour les lettres, s'ils encouragent ceux qui sy appliquent, en louant et rscompensant ceux qui ont le mieux rsussi; que nous ayons des Msdicis, et nous verrons 2clore des gsnies. Des Augustes fer ont des Virgiles. Nous aurons nos auteurs classiques; chacun, pour en profiter, voudra les lire; nos voisins apprendront l'allemand; les cours le pari er ont avec d6lice; et il pourra arriver que notre langue polie et per-fectionnee s'etende, en faveur de nos bons ecrivains, d'un bout de l'europe l'autre. Ces beaux jours de notre littrature ne sont pas encore venus; mais ils s'approchent. Je vous les annonce, ils vont paraltre; je ne les verrai pas, mon ge m'en interdit l'esp6rance. Je suis comme Moi'se: je vois de loin la terre promise, mais je n'y entrerai pas. Passez-moi cette com-paraison. Je laisse Aloise pour ce qu'il est, et ne veux point du tout me mettre en parallele avec lui; et pour les beaux jours de la litterature, que nous attendons, ils valent mieux que les rochers peles et arides de la sterile Idum6e. 1 Mascov (16891761), Professor der Rechte in Leipzig, frderte die natio-nale Geschichtschreibung bedeutend. 2 Generalsuperintendent zu Knigsberg. 3 ge- meint ist die Elegie Die Mdcheninsel" von Pastor Nicolaus Gtz (1721 1781. Anm. Oeuvres Vii, 94).

13. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 245

1884 - Berlin : Gaertner
145. Friedrichs Ii. Regierungsantritt. 1740. a. fricdridi an Voktaire. (Oeuvres posthumes de Frederic le Grand, Ii, 3. Ausg. von 1788.) A Charlottenbourg, le 6 juin 1740. Mon eher ami, Hon sort est change, et j'ai assiste aux derniers moments d'un roi, son agonie, sa mort. En parvenant la royaute je n'avais pas besoin assurement de cette legon pour 6tre d6-gotit6 de la vanite des grandeurs humaines. J'avais projete un petit ouvrage de m6taphysique, il s'est change en un ouvrage de politique. Je croyais jouter avec l'aimable Yoltaire, et il me faut escrimer avec Machiavel. Enfin, mon eher Yoltaire, nous ne sommes point maitres de notre soyt. Le tourbillon des ev6nements nous entraine; et il faut se laisser entrainer. Ne voyez en moi, je yous prie, qu'un citoyen z6le, un philosophe un peu seeptique, mais un ami veritablement fidele. Pour Dieu, ne m'ecrivez qu'en homme, et meprisez avec moi les titfes, les noms, et tout l'eclat exterieur. Jusqu' present il me reste peine le temps de me re-connaitre; j'ai des occupations infinies: je m'en donne encore de surplus; mais malgre tout ce travail, il me reste toujours du temps assez pour admirer vos ouvrages et pour puiser chez vous des Instructions et des d6lassements. Assurez la marquise de mon estime. Je l'admire autant que ses vastes connaissances et la rare capacit de son esprit le mritent. Adieu, mon eher Yoltaire, si je bis je vous verrai, et meme des cette annee. Aimez-moi toujours, et soyez toujours sincere avec votre ami Federic.

14. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 388

1884 - Berlin : Gaertner
388 ein pour son chef par plusieurs millions de voix, et vous, eile vous a, dans l'enceinte etroite des departements, dsignes par quelques centaines de suffrages pour venir voter des lois que je fais, et que vous ne faites point. Je cherche donc vos titres et je ne les trouve pas. Le trone en lui-meme riest quun assem-blage de quelques pces de bois recouvertes de velours. Le trne c'est un homme, et cet homme c'est moi, avec ma volonte, mon caractere et ma renommee! C'est moi qui puis sauver la France, et ce n'est pas vous. Vous vous plaignez d'abus commis dans l'administration: dans ce que vous dites il y a un peu de vrai, et beaucoup de faux. . . . Si vous aviez des plaintes elever, il fallait attendre une autre occasion que je vous aurais Offerte moi-mme, et l, avec quelques-uns de mes conseillers d'etat, peut-etre avec moi, vous auriez discute vos griefs, et j'y aurais pourvu dans ce qu'ils auraient eu de fonde. Mais l'oxplication aurait eu lieu entre nous, car cest en famille, ce riest pas en public quon lave son linge sale. Loin de l vous avez voulu me jeter de la boue au visage. Je suis, sachez-le, un homme qu'on tue, mais qu'on n'outrage pas. M. Lain est un mechant homme, en correspondance avec les Bourbons par l'avocat Deseze. J'aurai l'oeil sur lui, et sur ceux que je croirai capables de machinations criminelles. Du reste je ne me dfie pas de vous en masse. Les onze douzimes de vous sont excellents, mais ils se laissent conduire par des meneurs. Retournez dans vos departements, allez dire la France que bien qu'on lui en dise, c'est eile que l'on fait la guerre autant qu' moi, et qu'il faut qu'elle defende non pas ma personne, mais son existence nationale.2 Bientt je vais me mettre la tte de l'armee, je rejetterai l'ennemi hors du territoire, je conclurai la paix, quoi qu'il en puisse coter ce que vous appelez mon ambition; je vous rappellerai aupres de moi, j'ordonnerai alors l'impression de votre rapport, et vous serez tout tonnes vous-memes d'avoir pu me tenir un pareil langage, dans de telles conjonctures. 2 Diese Anspielung bezieht sich auf die Erklrung der Alliierten, Franks, a. M. d. 1. Dez. 1813, da sie nicht gegen Frankreich, sondern gegen Napoleon, der den angebotenen Frieden nicht annahm, Krieg fhrten. Die Alliierten besttigten in dieser Erklrung Frankreich eine Ausdehnung, wie es unter seinen Knigen sie nie gehabt hatte (f. Meyer, Corp. Iuris Conf. G-erm. I, 204).

15. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 284

1884 - Berlin : Gaertner
284 attention perptuelle sur les mouvements de l'ennemi et sur les nouvelles que je tche de me procurer. Vous pouvez juger par l, que ma pauvre tete n'est guere poetique. Ce vers que yous reprenez sera corrig saus Laute, c'est un rien; mais je demande du delai jusqu', la fin de notre sige, qui d'ailleurs va dien jusqu'ici. Je n'ai, je yous jure, aucune vanite, et je donne tant de part au hasard et aux troupes dans la reussite de mes entreprises, que je n'ai point la manie des postillons; cependant, s'il yous en faut pour yous rejouir, il y en aura sans kaute. ... Je borne present toute mon attention l'opration que j'ai entreprise. Ii y a, je yous assure, de quoi donner de l'occupation un jeune homme; mais quelle vie pour un pauvre vieillard use et cass comme moi, dont la memoire diminue, et qui voit deperir ses sens et la force de son esprit! Ii y a un temps pour tout dans notre yie. A mon ge, mon eher marquis, des livres, de la conversation, un von fauteuil et du feu, voil tout ce qui me reste, et, peu de mo-ments apres, le tombeau. Adieu, mon eher marquis; Yivez heureux et tranquille, et ne m'oubliez pas. b. Bgendorf, 27 septembre 1762. ... Je suis si fait aux revers et aux contre-temps, et je deviens si indifferent sur tous les evenements de ce monde, que les choses qui m'auraient fait autrefois les plus profondes impressions glissent a prsent lgerement sur mon esprit. Je puis Yous l'assurer, mon eher marquis, j'ai rellement fait quelques progrs dans la pratique de la philosophie. Je deviens vieux, je touche aux bornes de mes jours, et mon me se de-tache insensiblement de la figure du monde, qui passe, et que j'abandonnerai bientt. La Situation de l'hiver passe, la revo-lution de Russie, la perfidie des Anglais, que de sujets de devenir raisonnable, si l'on y reflechit! Et qui voudrait toute sa vie s'encanailler dans ce pire des mondes possibles? Je ne yous cite que quelques causes de d6got; mais j'en ai tant eu durant cette guerre, que la sensibilite de mon me est epuisee, et qu'il s'est forme un calus d'indiffrence et d'insensibilit qui ne me rend presque von , rien. ... Je yous ecris naturelle-ment comme je pense. Cela vous ennuiera un peu; cependant croyez qu'il y a du soulagement decharger son coeur, ayez quelque egard la Situation o je suis. Adieu, mon eher marquis; je n'en dirai pas davantage pour cette fois, et je finis en vous assurant de toute mon amitie.

16. Epochen der französischen Geschichte - S. 3

1880 - Nördlingen : Beck
I. Auflsung des frnkischen Reiches. 3 publics. Lodewig et Karle se reunirent Strasbourg avec leurs armees, dont l'une etait composee d'hommes de toutes les tribus teutoniques, l'autre de Gaulois septentrionaux, commandes par des seigneurs franks, et de meridionaux, sous des chefs indigenes. Afin de prouver au peuple que la guerre o ils etaient engages ne serait pas un jeu politique, les deux rois se jurerent mutuel-lement de maintenir, contre l'empereur, la Separation nationale, et de ne point faire de paix avec lui, au detriment l'un de l'autre. Lodewig, comme l'aine, prit le premier la parole en presence des deux armees, et prononga en langue tudesque le discours suivant1): 4. Vous savez combien de fois, depuis la mort de notre Rede lm-pere, Lother s'est efforce de poursuivre et de faire pe'rir moi wigs-et mon frre ici prsent. Puisque ni la fraternite, ni la ehre-tiente, ni aucun moyen, n'ont pu faire qu'il y et paix entre nous sans blesser la justice, contraints enfin, nous avons remis la chose au jugement de Dieu tout-puissant, afin que chacun de nous se contentt de ce que sa volonte lui attribuerait. Dans ce combat, comme vous le savez, et par la misericorde de Dieu, nous avons ete vainqueurs. Lui, vaincu, s'est refugie avec les siens o il a pu. Alors, emus d'amitie fraternelle et compatissant aux maux du peuple chretien, nous n'avons pas voulu les poursuivre et les detruire1); mais, de meme qu' auparavant, nous avons demande que chacun ft assure dans ses justes droits. Nean-moins, n'acceptant point l'arret de Dieu, il ne "cesse de poursuivre main armee mon frre et moi: il desole notre peuple par des incendies, des rapines et des meurtres. C'est pourquoi, forces par la necessite, nous nous reunissons aujourd'hui; et parce que nous craignons que vous ne doutiez de la sincerite de notre foi et de la solidite de notre union fraternelle, nous avons resolu de nous preter serment l'un l'autre en votre presence. Ce n'est point une ambition in just e qui nous fait agir ainsi: mais nous voulons, si Dieu, par votre aide, nous donne enfin le repos, que l'avantage commun soit garanti. Si jamais, ce qu' Dieu 3. i) Diese Rede wie die folgenden Eidesformeln und die Botschaft Lothars aus dem Bericht v. Nithard, Enkel Karls d. Gr. Er beschreibt die Kriege zw. Ludwigs Shnen bis zum Ende des J. 842. Gest. 858. 4. *) Nach der Schlacht bei Fontenaille begruben die Sieger die Gefallenen u. bfsten auf das Geheifs der Bischfe durch dreitgiges Fasten den Zorn, Hafs u. andere Leidenschaft, durch welche manche in diesem Kampfe sich hatten hinreifsen lassen. Eine Verfolgung des Feindes fand nicht statt. 1*

17. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 290

1884 - Berlin : Gaertner
290 frappe qae cette nouvelle! Quel pas a-t-on pu lui conseiller de faire dans ce moinerit-ei, et quelles en seront les suites pour sa reputation, pour la consideration de la monarchie, et entin pour tout ce qu'il y a de precieux au monde? Ii est impossible que le Roi de Prusse, enfle de cette demarche, ne fasse des propositions ridicules, insupportables. Ii est avoue par l que tout es les forces de la monarchie ne sont rien, et que, quand il veut une chose, nous sommes obliges d'y souscrire. C'est impossible, et il vaudrait mieux cent f'ois reculer jusqu' Kutten-berg et Ozaslau cette campagne, et abandonner Prague, que de faire seulement une pareille proposition. La guerre commencee, les paysans pilles, les armees encore intactes, d6j davance plier et se soumettre, j'avoue que je trouve le parti aussi nuisible que possible, et si j'avais le temps, j aurais certaine-ment envoye la rencontre de T hu gut pour Farreter. Cette demarche en outre prouve que V. M. est entierement mecon-tente de mes demarches, qu'elle les desapprouve, les condamne. Quel parti me reste-t-il prendre que de planter tout l, et de m'en aller, je ne sais o, en Italic, sans passer Vienne, pour jouer et rendre la chose un peu seulement vraisemblable? Enfin il est impossible que V. M. ait medite cette demarche, et eile est assommante. Pour moi rien ne peut arriver de plus heureux que si les reponses du Roi sont telles que cette demarche reste sans effet. Mais serait-il possible que mes lettres aient pu occasionner cette idee? J'ai decrit V. M. les possibilites dea dangers, pour qu'on pense des present employer toutes les ressources et n'epargner aucun moyen. J'ai parle du desir pour la paix, mais moyennant des mediations etrangeresj une idee pareille ne me serait jamais venue. Me voil dans la Situation la plus affreusel'honneur de la monarchie, sa consideration et la mienne en compromis avec sa demarche, et si je veux sauver l'une et l'autre, dans la triste ncessite de faire demonstration publique de la difference de nos opinions et d'af-firiner la faiblesse personnelle de Y. M., pour conserver la con-sistance de l'etat; tout l'argent jete et notre credit public di-minue, pendant que la puissance et le despotisme prussien sera accru du double. Je lui laisse juger de ce que je sens, et ne puis lui dire encore ce que je ferai. Je suis ses pieds avec le plus profond respect. . . . aetrieben von mtterlicher Besorgnis um ihre beiden Shne und thren Schwiegersohn bei der Armee hatte die Kaiserin ohne Vorwissen Josephs die Verhandlungen mit Friedrich d. Gr. wiederangeknpft. Hierauf bezieht sich obiger Brref.

18. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 301

1884 - Berlin : Gaertner
301 1775. 12. Der Kaufmann Krger und Comp, in Berlin bitten um Kon-zessivn und Untersttzung zur An-legung einer Arrak- und Rumsabrik. ich wills den Teufel thnn; ich wnsche, da da giftig, garstigs Zeug gar nicht da Wre und ge-trunken wrde." 1777. 13. Der Chirurgien Major Poirier bittet, die franzsischen Ckirurgiens pensionnaires seiner Aussicht zu unterwerfen. ich Will keine Frantzosen Mehr; sie seynd gar zu liderlich und machen lauter liderliche Sachen." 194. 3ut0 dem Testamente Friedrichs des Groen. (Oeuvres de Frederic le Grand, Vi, 215 ff.) Notre vie est un passage rapide du moment de notre nais-sance celui de notre in ort. Pendant ce court espace, l'homme est destine travailler pour le bien de la societe dont il fait Corps. Depuis que je parvins au maniement des affaires, je nie suis applique avec toutes les forces que la nature m'avait donnees, et selon mes faibles lurnieres, rendre heureux et florissant cet Etat, que j'ai eu l'honneur de gouverner. J'ai fait regner les lois et la justice, j'ai mis de l'ordre et de la nettete dans les finances, et j'ai entretenu l'armee dans cette discipline qui l'a rendue superieure aux autres troupes de l'europe. Apres avoir rempli ces devoirs envers l'etat, j'aurais un reproche eternel me faire, si je ngligeais ce qui concerne ma famille; c'est donc pour eviter les brouilleries qui pour-raient s'elever entre mes proches l'6gard de mon hritage, que je dclare par cet acte solonnel ma volonte derniere. 1. Je rends de von gre et sans regrets ce souffle de vie qui m'anime la nature bienfaisante qui a daign6 me le preter, et mon corps aux elements dont il a ete compose. J'ai v6cu en philosophe, et je veux etre enterre comme tel, sans appareil, sans faste, sans pompe; je ne veux tre ni disseque ni em-baume; qu'on m'enterre Sans-Souci, au haut des terrasses, dans une spulture que je me suis fait prparer. ... Si je meurs en temps de guerre, ou en voyage, il n'y a qu' deposer mon corps dans le premier lieu, et le transporter en hiver Sans-Souci, au lieu que j'ai designe ci-dessus. L

19. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 286

1884 - Berlin : Gaertner
286 un egal 6quilibre, n'a pas assez decide en faveur des uns pour leur donner une sup6riorite assez decidee sur les ennemis, qui pt les obliger faire la paix, et je crois qu'on ne la fera que lorsque l'epuisement des especes sera parvenu au point qu'il se trouvera une impossibilit physique pour continuer de se battre. . . . 182. Joseph Ii. an Friedrich d. Gr. nach der Zusammen-Kunst in Reie. 1769. (Ranke, Die deutschen Mchte u. d. Frstenbund, Bd. 2, . 237. Leipzig 1872.) ce 28 aot (1769). Monsieur mon frere! Votre Majest6 a rempli mon 6gard les doux devoirs de l'hospitalite d'une fagon si obligeante pour moi et je suis si satisfait et content de tout ce que j'ai vu en Elle et chez Elle que je ne puis m'emp6cher de Lui repter encore par ecrit combien j'ai ete sensible Ses marques d'ami-tie et de confiance, et satisfait, d'avoir pu faire en Elle la connaissance personnelle de quelqu'un qui dment bien com-pleteinent le proverbe quoique tres ancien: que les grands objets perdent 6tre vus de trop pres. Les sentiments si justes, humains et clairvoyants qu'elle a bien voulu nie temoigner au sujet des affaires generales m'ont caus6 bien de la joie, parce que j'y retrouve la plus parfaite conformite ceux qu'en matiere d'etat mon auguste Mere et moi avons. Je ne Yois donc plus rien, etant reconcilies si sincerement, qui puisse raisonnablement nous empecher d'etablir et de pratiquer dorenavant entre nous autant de confiance et de bonne et franche amitie qu' mon grand regret j'y ai vu regner jusqu'ici de mefiance; ces odieux sentiments seront, j'espere, dsormais jamais sans objet entre nous. Pour faire donc encore plus srement durer la tranquillite generale, je Lui promets ici au nom de 8. M. l'imperatrice et du mien foi de roi et parole d'honnete homme que si meme jamais le feu de la guerre se railume entre l'angleterre et les maisons Bourbon que je main-tiendrai fidelement la paix heureusement retablie entre nous et meme, qu'en cas qu'une autre guerre survienne dont actuelle-ment il est impossible de prevoir la cause, que nous observe-rons la plus exacte neutralite pour Ses possessions actuelles comme Elle voult bien me le promettre pour les ntres. Je serais enchante, si cet arangement pourrait 6tre entre autres

20. Ausgewählte Abschnitte aus Quellenschriften und hervorragenden Geschichtswerken nebst einer Einleitung über Geschichtsquellen - S. 160

1911 - Leipzig : Hirt
160 24. Der Berliner Kongre. Des affaires particulieres me reclament imperieusement en Russie; je co'mpte demander un court cong6 aussitt qu'une dcision sera prise chez nous dans un sens ou dans l'autre. J'espere, mon eher Prince, que vous me permettrez de vous voir mon passage par Berlin j'y tiens 6norm6ment. Excusez la' longueur de cette lettre pour la raison que vous n'avez pas un seul mot y r6pondre. Recevez encore une fois, eher Prince, mes ehaleureux remerciements pour votre kindness et pour votre lettre, laquelle je ne fais qu'une seule objection, c'est la fapon dont vous parlez malheureusement de votre sant6. Dieu la sou-tiendra, j'en suis sr, comme H prserve tout ce qui est utile des millions d'hom-mes et la preservation de grands et de vastes intrets. Soyez assur, eher Prince, que vous trouverez toujours en moi plus meine qu'un admirateur, dont le nombre est assez grand sans moi, mais un homme qui vous est sincerement attach et d6vou6 de tout cceur. Schouvaloff. Noch vor dem Kongre berhrte Graf Schuwalow die Frage eines mssisch-deutschen Schutz- und Trutzbnduisses und stellte sie direkt. Ich besprach mit ihm offen die Schwierigkeiten und Aussichten, die die Bndnisfrage und zunchst, wenn der Dreibund der Ostmchte nicht haltbar wre, die Wahl zwischen fterreich und Rußland fr uns habe. Er sagte unter anderm in der Diskussion: vous avez le cauchemar des coalitions ', worauf ich erwiderte: nscessairement". Als das sicherste Mittel dagegen bezeichnete er ein festes, unerschtterliches Bndnis mit Rußland, weil bei Ausschlu der letztem Macht aus dem Kreise unsrer Koalitionsgegner keine fr uns lebensgefhrliche Kombination mglich fei. Ich gab dies zu, sprach aber meine Befrchtung aus, da die deutsche Politik, wenn sie ihre Mglichkeiten auf das ruffifche Bndnis einschrnkte, und allen brigen Staaten den russischen Wnschen entsprechend absagte, Rußland gegenber in eine ungleiche Stellung geraten knne, weil die geographische Lage und die autokratische Verfassung Rulands diesem fr das Aufgeben des Bndnisses stets mehr Leichtig-feit gewhre, als wir haben wrden, und weil das Festhalten an der alten Tradition des preuisch-russischen Bundes doch immer nur auf zwei Augen stehe, d. h. von dem Gemtsleben des jedesmaligen Kaisers von Rußland abhnge. Unsre Beziehungen zu Rußland beruhten wesentlich auf dem persnlichen Verhltnis beider Monarchen zueinander und auf dessen richtiger Pflege durch hfische und diplomatische Geschick-lichkeit, respektive Gesinnung der beiderseitigen Vertreter. Wir htten das Bei'piel gehabt, da bei ziemlich hilflosen preuischen Gesandten in Petersburg durch die Ge-schicklichkeit von Militrbevollmchtigten, wie der Generale von Rauch und Graf Mnster, die gegenseitigen Beziehungen intim geblieben wren, trotz mancher berech-tigten Empfindlichkeit auf beiden Seiten. Wir htten ebenso erlebt, da jhzornige oder reizbare Vertreter Rulands, wie Budberg und Oubril, durch ihre Haltung in Berlin und durch ihre Berichterstattung, wenn sie persnlich verstimmt waren, Ein-drcke erzeugten, welche auf die gegenseitigen Gesamtbeziehungen zweier Völker von einundeinhalb Hundert Millionen gefhrlich zurckwirken konnten. Ich erinnere mich, da Fürst Gortfchakow mir, als ich in Petersburg Gesandter war und seines unbegrenzten Vertrauens mich erfreute, mitunter, wenn er mich