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1. Epochen der französischen Geschichte - S. 145

1880 - Nördlingen : Beck
Xiii. Richelieu und die Hugenotten. 145 l'emporta, et, en entrant2) dans La Rochelle par la breche, la royaute prit veritablement possession du royaume. Severe jusqu' la cruaute pour les ennemis de sa personne, Richelieu n'avait ni fanatisme de parti, ni besoin de vengeances collectives. Ii n'eut pas d'effort faire sur lui-meme pour se montrer modere, et l'etat de l'europe lui commandait d'ailleurs la promptitude et la prudence. Ii enleva La Rochelle tous les droits par lesquels une republique muuicipale3) se maintenait au sein de la Monarchie, il rasa les forts et les remparts, symbol es et Instruments de sa dangereuse independance; mais il ne songea pas meme porter atteinte la se'curite des habitants et la pleine liberte religieuse. Ii respecta toujours celle des reformes, et nous le voyons stipuler le meme droit en faveur des catho-liques pres de Gustave-Adolphe4) et de tous les princes protestants, comme condition p6remptoire de ses secours. Si la prise de La Rochelle a rendu possible la revocation de l'edit de Nantes5), il est certain que la pensee de cette revocation appartient une politique tonte differente de celle du cardinal. 9. La soumission de cette ville entoura le front de Ri- Fortdauer chelieu d'une eclatante aureole. 11 apparut ds lors comme unedcs Auman' puissance meme pour sefe ennemis, et il posseda la plenitude de ^ cette force que donne toujours la conscience d'un grand rle sden reconnu par l'opinion. Ii s'attacha de toutes les manieres ex-ploiter ce prestige, agissant sur l'esprit public par toutes les voies alors ouvertes la publicite. La discipline des lettres etait ses yeux la consequence de la discipline sociale, et la plupart des ecrivains subirent saus resistance une influence qui s'epan-chait en liberalites. Mais le moment n'etait pas encore venu de savourer en paix au Palais-Cardmal1) les banales flatteries de ses poetes, les longues harangues de ses creatures de l'academie2), 2) Am 30. Okt. 1628 hielt Ludwig Xiii. seinen Einzug in La Rochelle. 3) Vgl. 3, 7. *) So in dem Bndnisvertrag von Brwalde, der am 13. Jan. 1631 zwischen Schweden u. Frankreich geschlossen wurde. 5) Das Edikt von* Nantes, am 13. April 1598 von Heinrich Iv. unterzeichnet, am 22. Okt. 1685 von Ludwig Xiv. widerrufen. 9. l) Anfangs Hotel de Richelieu, dann Palais-Gardinal, zuletzt Palais Royal genannt. Richelieu, der den Palast in den Jahren 1629 36 baute, vermachte ihn dem König. Ludwig Xiv. schenkte ihn seinem Bruder Philipp von Orleans, gest. 1701. Dieser hinterliefs ihn seinem Sohn Philipp von Orleans, Regent 171523. 2) Akademie, urspr. Name des Gartens, in welchem der griech. Philosoph Plato (429384 v. Chr.) seine Schler versammelte, dann berhaupt einer wissenschaftlichen oder literarischen Gesellschaft. Die Aeademie frangaise, auf Richelieus Antrieb durch ein kgl. Edikt vom Januar 1635 gestiftet, zu 10

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1. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 263

1884 - Berlin : Gaertner
263 avec 1'ennemi, neanmoins tout cela a et6 en yain, 1 ennemi s'etant toujours post6 ou derriere de grands lacs et marais ou sur de hautes montagnes escarpees, ou il a ete absolument inattaquable. En attendanfc, 1'ennemi m'a rendu infmiment difficile, par le nombre extreme de ses troupes legeres, la sub-sistance, en quoi pourtant il n'aurait pas si bien reussi qu il a fait, s'il n'avait pas eu tous les habitants du plat pays pour lui, et si le pays de Boheme, extremement fourre et difficile, rempli, de quart en quart de lieues, de defiles, de marais et de bois tres touffus, n'avait pas donne tant de facilits ses partis de troupes legeres, pour me barrer les chemins par o j'etais oblige de faire mener ma subsistance. Et comme j etais coupe de mon pays par la manoeuvre infidele de la cour de Saxe, et par la frontiere tres montueuse de Saxe dont les gorges furent retranches et occupees par des troupes saxon-nes, et qu'outre cela le marechal Traun eut l'adresse de me gagner une marche vers Kuttenberg par laquelle il fut en etat de me couper de la Silesie, je me suis vu par la dans la ne-cessit de choisir n'etant plus de milieu ou de voir perir mon armee faute de subsistance, ou de quitter la Boheme; ainsi donc, comme je viens de prendre le dernier parti, je suis trop assure de votre penetration que vous ne lapprouviez. ne me manque pourtant pas la ressource de faire, au printemps qui vient, une campagne vigoureuse, qui mettra nos ennemis dans le meme emharras que celui d'o ils viennent de sortir, et comme le temps ne me permet pas de m'expliquer ulterieure-ment sur tout ceci, 6tant sur le point de faire un voyage Berlin pour faire quelques arrangements, je n oublierai point, ds que j'y serai arrive, de vous communiquer mes sentiments et de vous envoyer en meme temps une relation assez detaillee et circonstanciee de tout ce qui s'est pass6 pendant cette cam- Pagne..........Federic. 159. Zur Kaiserumhl des Groherzogs Franz von Toskana. 1745. Maria Terefia an den Kurfrsten v. ilainj *) (Arneth, M. Theresia, Iii, 428 7.) Hochwrdigster hochgeehrter Hr. hm. nicht nur die zrtlichste liebe, die wie billig meines gemahls Knigl. hochheit und liebden zuwende, sondern zugleich auch die begirde, des *) Dieser Brief ist eigenhndig von M. Theresia geschrieben.

2. Epochen der französischen Geschichte - S. 29

1880 - Nördlingen : Beck
Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. 29 spect qu'on avait alors pour la semaine-sainte, parce qu'ils vou-laient engager le roi Louis-le-Gros venir dans la ville c61ebrer la fete de Pques, et qu'ils comptaient beaucoup sur sa presence pour intimider les bourgeois. 7. Le roi se rendit l'invitation de l'eveque de Laon, Der König et arriva la veille du jeudi-saint, avec une grande compagnie de courtisans et de Chevaliers. Le jour meine de sa venue, 1 eveque der Kom se mit lui parier de l'affaire qui l'occupait, et lui proposa de mune. retirer le consentement qu'il avait donne la commune. Tout entier cette grande negociation, durant toute la journee et le lendemain, il ne mit pas le pied dans l'eglise, ni pour la con-secration du saint-chreme, ni pour donner l'absoute au peuple. Les conseillers du roi firent d'abord quelque difficult6, parce que les bourgeois de Laon, avertis de ce qui se tramait, leur avaient offert quatre cents livres d'argent1), et plus, s'ils l'exigeaient. L'&veque se vit donc oblige d'encherir par-dessus ces ofixes, et de promettre sept cents livres qu'il n'avait pas, mais qu il comp-tait lever sur les bourgeois quand il n'y aurait plus de commune. Cette proposition determina les courtisans et le roi lui-meme prendre parti contre la liberte de la ville. En consequence du traite qu'ils conclurent klors avec l'eveque, celui-ci, de son auto-rite pontificale, les delia et se delia lui-meme de tout serment pret6 aux bourgeois. La Charte, scellee du sceau royal fut de-claree nulle et non avenue, et l'on publia, de par le roi et l'eveque, l'ordre tous les magistrats de la commune de cesser des-lors leurs fonctions, de remettre le sceau et la banniere de la ville, et de ne plus sonner la cloche du beflroi, qui annongait l'ouverture et la clture de leurs audiences. Cette proclamation causa tant de rumeur que le roi jugea prudent de quitter l'hotel o il logeait, et d'aller passer la nuit dans le palais episcopal, qui etait ceint de bonnes murailles. Le lendemain matin, au point du jour partit, en grande hte, avec tous ses gens, sans attendre la fete de Pques, pour la celebration de laquelle il avait entrepris ce voyage. Durant tout le jour, les boutiques des marchands ou artisans et les maisons des aubergistes resterent closes. Aucune espece de denree ne fut mise en vente, et cha-cun se tint renferme chez soi, comme il arrive toujours dans les Premiers moments d'un grand malheur public. 7. Afr. Silbermnze 20 Sous, Einheit des frz. Mnzwesens bis 1795; unter Karl d. Gr. im Gewicht v. 367 Gramm, und im Wert v. 78 Francs, bei Einfhrung des metr. Systems v. weniger als 1 iranc. Livre = livre Pfund, weil urspr. ein livre Geld gleich war einem livre Gewicht. ,

3. Epochen der französischen Geschichte - S. 58

1880 - Nördlingen : Beck
53 Vii. Philipps Iv. Sieg der Bonifacius Viii. mettre dans le droit chemin. Puis venait un acte d'accusation en quatre articles: 1 Boniface n'est point pape, il occupe in-justement le saint-siege, il y est entre par de mauvaises voies, en trompant Celestin, et il ne sert de rien de dire que l'election qui a suivi l'a legitime; son introduction, ayant ete vicieuse, n'a pu etre rectifiee; 20 il est heretique manifeste; 30 il est simo-niaque horrible, jusqu' ce point d'avoir dit publiquement qu'il ne pouvait commettre de simonie6); 40 enfin il est Charge d'une infinite de crimes enormes, o il se montre tellement endurci qu'il est incorrigible et ne peut plus etre toler6 sans le renver-sement de l'eglise. C'est pourquoi Nogaret supplie le roi et les prelats, docteurs et autres assistants, qu'ils excitent les princes et les prelats, principalement les cardinaux, convoquer un con-cile gen6ral, o, apres la condamnation de ce malheureux, les cardinaux pourvoiront l'eglise d'un pasteur. Nogaret offre de poursuive son accusation devant le concile. Cependant, comme celui qu'il s'agit de poursuivre n'a pas de superieur pour le de-clarer suspens, *et comme il ne manquera pas de faire son pos-sible pour traverser les bons desseins des amis de l'eglise, il faut avant tout qu'il soit mis en prison, et que le roi avec les cardinaux etablisse un vicaire de l'eglise romaine pour ter toute occasion de schisme jusqu' ce qu'il y ait un pape. Le roi y est tenu pour le maintien de la foi, et de plus comme roi, dont le devoir est d'exterminer tous les pestiferes en vertu du serment qu'il a fait de proteger les eglises de son royaume, que ce lupus rapax7) est en train de devaster; il y est tenu aussi par l'exemple de ses ancetres, qui ont toujours delivre d'oppression l'eglise romaine. L'accusation fut regue. Un roi que saint Louis8) avait tenu enfant sur ses genoux, et qui etait lui-meme un homme de la plus haute piete, crut sincerement ne faire que suivre les principes de ces ancetres en s'erigeant en juge du chef de la catholicit et en se portant contre lui defenseur de l'eglise de Dieu. 5. Nogaret et ses trois compagnons partirent de Paris Ka^en^'ge- Pcu de temps apres l'assemblee du 12 mars. Nous ne savons winnt Jakob rien de l'itineraire des quatre legistes jusqu' Florence. Iis s ar-Coionna. reterent quelque temps dans cette ville, o ils avaient une lettre de credit pour les Perruches" ou Petrucci, banquiers du roi. 6) Der Kauf od. Verkauf kirchlicher mter; das W. stammt von dem Magier Simon, der (Apostelgesch. 8) die Gabe der Geistesmitteilung durch Geld erkaufen wollte. - 7) Frz. loup rapace. 8) Konig 122b 1270; erst kurze Zeit vorher v. Bonifacius unter die Heiligen der Kirche aufgenommen.

4. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 310

1884 - Berlin : Gaertner
310 gnreusement se devouer sans reserve la faire triompher? Teile est la veritable question dont l'6tat actuel des choses rend la Solution inevltable: quant seile, tres - mtaphysique, de savoir si les Frangais sont mrs pour la libert, sa discus-sion ne fait rien ici, car il ne s'agit point de juger ce que nous serons devenus dans un siecle, mais de voir ce dont est capable la genration prsente. Au milieu des agitations dans lesquelles nous vivons depuis quatre ans, qu'est-il arriv? Des privilges onereux pour le peuple ont et6 abolis; les ides de justice et d'egalite se sont universellement rpandues; elles ont pentre partout: l'opinion des droits du peuple a justifie le sentiment de ses droits; la reconnaissance de ceux-ci, faite solennellement, est devenue une doctrine sacree; la haine de la noblesse, inspiree depuis long-temps par la fodalit, s'est exaspere par l'opposition manifeste de la plupart des nobles la Constitution, qui la dtruit. Durant la premiere annee de la revolution, le peuple voyait dans ces nobles des hommes odieux par les privilges oppresseurs dont ils avaient joui, mais qu'il aurait cess de hai'r apres la destruction de ces privileges, si la conduite de la noblesse depuis cette 6poque n'avait fortifie toutes les raisons possibles de la redouter et de la combattre comme une irrcon-ciliable ennemie. . . . La dclaration des droits est devenue un vangile politique, et la Constitution frangaise une religion pour laquelle le peuple est prt perir. ... Dans ce choc des intrets, tous les sentiments ont pris l'accent de la passion. La patrie n'est point un mot que l'imagination se soit complu d'embellir; c'est un tre auquel on a fait des sacrifices, qui l'on s'attache chaque jour da van-tage par les sollicitudes qu'il cause, qu'on a cree par de grands efforts, qui s'6leve au milieu des inquietudes, et qu'on aime par tout ce qu'il cotite autant que par ce qu'on en espere; toutes les atteintes qu'on lui porte sont des moyens d'enflammer l'en-thousiasme pour eile. A quel point cet enthousiasme va-t-il monter, l'instant o les forces ennemies runies au dehors ce concertent avec les intrigues intericures pour porter les coups les plus funestes! La fermentation est extreme dans toutes les parties de l'empire; eile eclatera d'une maniere ter-rible, moins qu'une confiance raisonne dans les intentions de votre majeste ne puisse enfin la calmer: mais cette confiance ne s'etablira pas sur des protestations; eile ne saurait plus avoir pour base que des faits. . . . Par exemple, deux d6crets importants ont et rendus; tous deux Interessent essentiellement la tranquillit publique et le salut de l'etat: le retard de leur sanction inspire des defiances; s'il est prolonge, il causera du mcontentement, et, je dois le

5. Vom aufgeklärten Despotismus zur Restauration - S. 45

1912 - Frankfurt am Main [u.a.] : Diesterweg
Montesquieu: De l’esprit des lois. 45 Comme dans un État libre tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui- même, il faudrait que le peuple en corps eût la puis- sance législative * ; mais comme cela est impossible dans les grands États et est sujet à beaucoup d’inconvénients dans les petits, il faut que le peuple fasse par ses re- présentants tout ce qu’il ne peut faire par lui-même. L’on connaît beaucoup mieux les besoins de sa ville que ceux des autres villes, et on juge mieux de la capacité de ses voisins que de celle de ses autres compatriotes. Il ne faut donc pas que les membres du corps législatif soient tirés en général du corps de la nation, mais il convient que dans chaque lieu principal, les habitants se choisissent un représentant. Le grand avantage des représentants, c’est qu’ils sont capables de discuter les affaires. Le peuple n’y est point du tout propre: ce qui forme un des grands inconvénients de la démocratie. Tous les citoyens, dans les divers districts, doivent avoir le droit de donner leur voix pour choisir le re- présentant, excepté ceux qui sont dans un tel état de bassesse qu’ils sont réputés n’avoir point de volonté propre. Le corps représentant ne doit pas être choisi pour prendre quelque résolution active, chose qu’il ne ferait pas bien, mais pour faire des lois ou pour voir si l’on a bien exécuté celles qu’il a faites, chose qu’il peut très bien faire, et qu’il n’y a même que lui qui puisse bien faire. Il y a toujours dans un État des gens distingués par la naissance, les richesses ou les honneurs; mais s’ils étaient confondus parmi le peuple, et s’ils n’y avaient qu’une voix comme les autres, la liberté commune serait leur esclavage, et ils n’auraient aucun intérêt à la dé- fendre parce que la plupart des résolutions seraient

6. Vom aufgeklärten Despotismus zur Restauration - S. 68

1912 - Frankfurt am Main [u.a.] : Diesterweg
68 Il Gesellschaftsvertrag und Volksjouverânitât. pensable 6e l'arrêter, toute rigueur qui ue serait pas necessaire pour s'assurer 6e sa personne, doit être sé- vèrement réprimée par la loi. X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. Xi. La libre communication des pensées et des opi- nions est un des droits les plus précieux de l’homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer libre- ment, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. Xii. La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique; cette force est donc in- stituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité parti- culière de ceux auxquels elle est confiée. Xiii. Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre tous les citoyens en raison de leurs facultés. Xiv. Tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. Xv. La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. Xvi. Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. Xvii. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique légalement constatée, l’exige évidemment et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

7. Epochen der französischen Geschichte - S. 144

1880 - Nördlingen : Beck
144 Xiii. Richelieu und die Hugenotten. du sang10) plus dangereux, le comte de Soissons11), avait quitte le royaume, et pouvait devenir un instrument redoutable. Richelieu * 7. Le tableau trace par Richelieu de la grandeur du peril verfolgt un- auquel etait exposee la monarchie, serait faire reculer une verrckt seinme moins fortement trempee que la sienne. Loin de dissimu-Ziel 1er aucune des eventualites de l'avenir, il semble se complaire les etaler et changer en certitudes les plus dangereuses hy-potheses. C'est qu'il faut saisir fortement l'esprit du roi et l'opinion de la France, c'est qu'on est desormais trop avance pour reculer, et qu'il n'y a plus qu'a deployer toutes ses forces et toutes ses ressources. Montrer l'imminence du peril est ne-cessaire pour mettre en mesure d'en triompher. Ii faut saigner blanc3) le royaume pour en finir promptement de La Rochelle, ainsi le veut le salut et l'avenir de la France. Prendre La Rochelle! prendre. La Rochelle!2) Ceci devient l'id6e fixe du ministre; il vit desormais pour cette seule pens6, il ne respire plus que par eile. A toute heure du jour et de la nuit, tantot en mer, tantot debout sur sa glorieuse digue3), il semble en proie cette sorte de delire qui double les forces humaines, et revele chez les mes superieures des sens nouveaux et inconnus. Einnahme 8. En parcourant les fragments rassembles sous la date und unter- de 1628 et la volumineuse correspondance manuscrite de la Biblio-werfung vont,heque du Roi, vous voyez Richelieu passant tour tour du rle a c e'de ministre celui de general, cumulant les plus minutieux d6-tails du service de l'intendance et de la comptabilitd avec la direction de toutes les Operations militaires et navales. Dcux fois!) la flotte anglaise apparait la vue de la ville affamee, et deux fois eile recule devant la marine imprevis6e de la France et l'elan d'une armee qui se trempait pour les grandes choses. Tout le mouvement de l'europe resta comme suspendu pendant une annee, tant etaient graves les questions qui se vidaient devant ces puissantes murailles! Enfin la fortune de la France 10) Vgl. Viii, 2, 5. n) Ludwig v. Bourbon, Graf v. Soissons, geb. 16d4, gest. 1641. Er war in die Intrigue gegen Richelieu verwickelt und floh 1626 nach Neufchatel. 7. Eigentl.: Einem Kranken so viel Blut entziehen, dafs er blafs wird; in bertragener Bedtg.: Zu großen Opfern veranlassen. 2) Die Belagerung der Stadt begann im Herbst 1627; am 12. Oktober erschien Ludwig Xiii. mit Richelieu im Lager. - s) Um La Rochelle jede Zufuhr und jede Mglichkeit des Entsatzes vom Meere her abzuschneiden, liefs Richelieu im Winter 1627/28 auf der Seeseite der Stadt einen ungeheuren Damm ins Meer hinaus bauen. 8. ' !) Zuerst im Mai, dann im Sept. 1628.

8. Epochen der französischen Geschichte - S. 24

1880 - Nördlingen : Beck
24 m. Das Lehenswesen in Frankreich. La loi admettait, il est vrai, le combat pour les roturiers2), avec des armes ignobles; mais on n'y avait guere recours que pour le divertissement des seigneurs et des nobles dames des chteaux, afin de leur procurer un passe-temps selon leur got. Der Dyna- 12. L'orgauisation feodale d'une republique de gentilshom-atiewechsei meg s'etait formee independamment de l'autorite royale, et saus von 987 . , , . , , , , . seine Be- son aveu> pendant que la seconde brauche des Carlvmgiens lut-deutung. tait avec tous ses sujets pour sauver son existence meme. Char-les-le-Simple, par son incapacite, avait laisse aneantir le pouvoir entre ses mains; ses successeurs avaient vainement combattu pour le reconquerir, ils ne pouvaient se reconcilier leur nouvelle Situation, ils manquaient de force pour en sortir; mais on devait s'attendre, tant qu'ils existeraient, ce qu'ils renouvelassent la lutte. Ii y avait eu une Evolution dans l'titat, et pour conso-lider cette revolution, la dynastie devait etre changee; eile le fut en 987. Le monarque, au lieu d'etre plus long-temps le repre-sentant du pouvoir national des premiers conquerants, au lieu d'elever des pretentions toute la puissance qu'avait exercee Charlemagne, d'invoquer des lois qui n'existaient plus, et de re-fuser de reconnaitre les droits nouveaux que la force avait con-quis, fut un seigneur d'entre les nouveaux seigneurs, un feuda-taire eleve comme les feudataires, par le pouvoir que lui confe-raient ses vassaux, les comtes, les barons, les Chevaliers engages par leur foi et leur hommage le servir. Hugues Capet, en montant sur le trne, devint ainsi le complement de la revolution feodale; il n'avait ni le genie qui aurait pu en jeter les bases, ni la force d'esprit ou de caractere qui aurait pu la diriger: il fut peu de chose par lui-meme; mais tout depourvu de talent et de grandeur que paraisse avoir 6te ce fondateur d'une dynastie nouvelle, il valait mieux, pour le regime qui commengait, que la fa-mille ancienne des rois. Hugo capet 13- Hugues Capet1) etait duc de France, comte de Paris wird Kniget d'orleans, et abbe de plusieurs riches monasteres. A ces v. Frank- titres divers, un nombre considerable de seigneurs relevait de lui. reich, n eut l'appui du duc de Bourgogne2), son frre, et du duc de Normandie3), son beau-frere: et c'est ainsi qu'il forma l'assemblee ses v. villa, Landhaus, Bauernhaus. 2) Von roture, mlat. ruptura, kleines Gut, Bauerngut; roturier, Besitzer eines solchen Gutes, gemeiner Mann im Ggs. zum Edelmann. 13. i) Herzog seit 960. König 987996. Sein Vater war Hugo d. Große, Herz. v. Francien, gest. 956, Vgl. H, 3, 3. Capet, wahrscheinlich von cappatus, da Hugo als Laienabt das geistliche Kleid (capa, nfr. chape, Mantel) trug. 2) Vgl. 5, 9. 3) Vgl. 5, 10.

9. Epochen der französischen Geschichte - S. 183

1880 - Nördlingen : Beck
Xv. Laws Finanzsystem. 133 pables, ferma tristement cette bacchanale. Le jeuno comte de Horn, allie la plupart des maisons souveraines, et deux officiers de ses amis attirerent dans une taverne voisine un gargon tapis-sier, et l'ayant egorge, volerent son portefeuille. Quatre jours apres, le comte de Horn et un de ses complices saisis avec lui, furent rompus vifs, sur la place de Greve, malgre les sollicitations de tout ce que la cour contenait de plus grand et de plus coi-rompu. La faiblesse du Regent etait si connue, que les knne-tes gens le louereutjaeaucoup d'avoir laisse faire justice de ce noble 13. Cepffilnt Law, accable sous le poids du fardeau Reduktion qu'il avait double par une premiere faute, meditait le projet do s'en soulager par une seconde. Ii publia l'arret du 21 mai, qui Aktien auf reduisait moitie de leur valeur les billets et les actions. A die Haute cette nouvelle, le soulevement fut general, et le charme rompu des Werts, pour les plus credules. Law pretendit vainement, dans le conseil prive, qu'on avait tort de salarmer d'une reduetion qui n'etait qu'apparente, puisqu'il diminuait le taux des monnaies dans la meme proportion. La meilleure preuve que son Operation bles-sait le peuple, c'est qu'il avait besoin de la justifier par une sub-tilite metaphysiquex) que les hommes d'affaires etaient seuls en etat de comprendre et de mettre profit. Ii eut donc le chagrin de voir son arret revoque sur la proposition du duc d'antin2). Ce palliatif calma la douleur en creusant la plaie; car, si l'arret du 21 compromettait la bonne foi, la revocation du 27 enlevait cette reputation d'kabilete et ce beau nom de systeme que le public avait donne lui-meme aux idees de Law pour en louer l'admirable enchalnement. Le duc d'orleans affecta, dans cette crise, beaueoup de Moderation, et se contenta de dire: Depuis que Law est controleur-general3), la tete lui a tourne." Mais le Law ver-soir meme, ce ministre fut arrete par le major des Suisses4), et haftet somme de rendre ses comptes. Amis et ennemis le crurent perdu; tous se tromperent. 14. Les commissaires envoyes pour verifier la Situation de Er gewinnt la banque s'attendaient plonger dans un chaos sans bornes. Quelle fut donc leur surprise de trouver partout un ordre clair, 13. ') Hier im schlimmen Sinn: Zu abstrakt, spitzfindig, raffiniert. _ 2) yei 2 7 3) Vgl. 2, 4. Mit diesem Amte war Law am 5. Jan. 1720 betraut worden. - *) Die von Karl Viii. (1496) fr den inneren Dienst am Hofe organisierte, aus den strksten und schnsten Leuten ausgewhlte Schweizergarde bildete unter dem Namen Les Cent-buisses (eigentl. 127 Mann) bis 1792 einen Teil der kgl. Haustruppen (maison militavre du roi; vgl. Xiv, i, 1).

10. Epochen der französischen Geschichte - S. 42

1880 - Nördlingen : Beck
42 V. Philipps Ii. August Eroberungen. . apres les autres, toutes les bonnes i) villes et les chteaux du pays: (1204) en moins d'une annee il ne lui resta plus que Rouen, Yerneuil2) et Chteau-Gaillar J3). Le peuple de ^Normandie faisait, quoique inutilement, de grands efforts pour repousser les envahisseurs; il ne leur ceda que kaute de secours et parce que ses frres d'origine, les Normands d'angleterre, en srete der-riere l'ocean, s'inquietaient peu de le tirer d'un peril qui n'etait pas craindre pour eux. D'ailleurs, se trouvant par suite de leur conquete, au dessus de la condition populaire, ils sympathi-saient peu avec les bourgeois et les paysans de l'autre cte de la mer, quoique issus des meines ancetres qu'eux. Belagerung 10. Les bourgeois de Rouen soufrirent toutes les extre-u. bergbe mites de la famine avant de songer capituler; et quand les von Honen. yjyres ieur manquaient tout fait, ils conclurent avec le roi de l. Juni i204.France une treve de trente jours, l'expiration de laquelle ils devaient se rendre s'ils n'etaient pas secourus. Dans l'intervalle, ils envoyerent quelques-uns des leurs en Angleterre aupres du roi Jean, lui apprendre quelle n6cessite ils etaient reduits. Les envoys trouverent le roi jouant aux ecbecs; il ne quitta point son jeu et ne leur repondit pas une parole avant que la partie ft achevee; et alors il leur dit: Je n'ai aucun moyen de vous secourir dans le delai convenu; ainsi faites du mieux que vous pourrez." La ville de Rouen se rendit; les deux1) qui resistaient encore suivirent le meme exemple, et la conquete de tout le pays fut accomplie. Cette conquete, moins durc pour les Normands que ne l'avait et6 pour les Saxons celle de 1'Angleterre, ne fut pourtant pas sans humiliation et sans misere. Les Frangais firent raser les murailles de beaucoup de villes, et con-traignirent les citoyens de Rouen de demolir, leurs propres fiyjs, leurs anciennes fortifications, et de btir une nouvelle tour dans un lieu plus commode aux vainqueurs. Beziehungen 11. La vanite nationale des Bretons fut sans doute flat-der Bretagne^gg quand ils virent leurs vieux ennemis, ceux qui avaient porte zum Komg. premjer C0up ^ }eur independance nationale, subjugues leur tour par un pouvoir etranger. Mais cette miserable satisfaction fut tout le fruit qu'ils retirerent des victoires qu'ils avaient rem-portecs pour le roi de France. Bien plus, en contribuant 9. ') Hier in der Bedeutg.: ansehnlich, hervorragend. 2) Im sdl. Teil des Dep. Eure, westl. v. Dreux. 3) Auf der r. Seite der Seine, unmittelb. bei Andelys. Die Burg war v. Richard Lwenherz gebaut; Philipp gewann sie im Mrz 1204. 10. x) Verneuil u. nicht Chat. Gaill. (vgl. 9, 3), sondern Arques, unweit Pieppe.

11. Epochen der französischen Geschichte - S. 107

1880 - Nördlingen : Beck
X. Die Liga des ffentlichen Wohls vor Paris 1465. 107 la ville ravagee par les ennemis. Une fois pourtant les Bour-guignons crurent bien qu'il allait y avoir quelque grande journee. Au milieu de la nuit, un page cria travers la riviere, de la part des bons amis que les prinees avaient dans Paris, que le lendemain ils seraient attaques par toute l'armee du roi. On se tint sur ses gardes, on s'appreta. En effet, des la pointe du jour, les archers cbeval de la garde du roi2) parurent devant Vincennes et devant Charenton; ils arriverent presque jusque sur l'artillerie. Monsieur de Charolais et le duc de Calabre furent bientt armes; car nul n'etait aussi diligent aux choses de la guerre que ces deux prinees. Tous les chefs furent bientt sous les armes, meme le duc de Berri et le duc de Bretagne qui se melaient peu de la conduite de l'armee, et qu'on n'avait jamais vus avec lern* armure. Le temps etait obscur, il y avait un grand brouillard. On entendit un fort bruit d'artillerie sur les remparts de Paris. Une portion de la cavalerie sortit du camp, repoussa la cavalerie frangaise, et vint rapporter aux prinees qu'au loin dans la plaine on apercevait comme une foret de lances, derriere les hommes d'armes ennemis. Le duc de Calabre accourut aus-sitt vers son cousin3) de Charolais: Or , dit-il, nous sommes ce que nous avons tous desire. Voil le roi, et tout ce peuple, sortis de la ville et en marche, ce que disent les chevaucheurs. Que chacun de nous ait donc von vouloir et von coeur. Nous allons mesurer les Parisiens l'aune de Paris, qui est la plus grande aune." Alors on s'avanga, un peu etonne que ces troupes armees de lances n'eussent pas bouge de place. Cependant le jour se levait, le brouillard se dissipait, et, en marchant un peu plus loin, l'avant-garde s'apergut qu'on avait pris pour l'armee du roi un grand champ plante de chardons. Ce fut de grandes risees. Les prinees s'en allerent la messe, et l'on se trouva un peu honteux d'une alarme si chaude. 11. Quelle que ft l'obstination du roi dans ses projets unange-et ses esperances, il ne pouvait longtemps demeurer en cet etat.nehme_la6e Les Parisiens commengaient se lasser. En vain il avait fait de^i^1rgs rendre compte, dans une grande assemblee, par le chancelierx) Fürsten. Morvilliers, des demandes deraisonnables des prinees; en vain 2) Die knigl. Leibgarde, anfangs nur aus Schotten, spter aus Franzosen gebildet, die spteren gardes du corps. Im J. 1465 gab es nur eine Kompagnie, Ludwig Xi. fgte spter eine zweite u. dritte, Franz I. im J. 1515 eine vierte hinzu. 3) Die Urgrofsvter der beiden, Ludwig von Anjou (vgl. Ix, 6, 1) und Philipp der Khne von Burgund, waren Brder. 11. 0 Vgl. Ix, 11, i. -

12. Epochen der französischen Geschichte - S. 46

1880 - Nördlingen : Beck
46 Vi. Rechtspflege Ludwigs Ix. des Heiligen (122670). fr d. ge- car le gage etant admis comme moyen de preuve, ou comme richtlichen appel de jugement, il fallait bien qu'il ft accorde tous ceux Zweikampf. comparaissaient eil justice. La difference entre les classes n'etait que dans les armes des combattants. Les nobles combat-taient cheval, recouverts du heaume et de leur armure com-plete, avec l'epe et la lance; les roturiers avec l'ecu (un petit bouclier) et le bton. Ii y avait meme gages de bataille entre nobles et roturiers, mais avec cette distinction: si le noble atta-quait un roturier, il devait le combattre avec les armes du roturier; car il se degradait, en quelque sorte, en provoquant un inf6rieur. Ii devait se mettre son niveau; et si, dans ce cas, il se presentait avec toutes ses armes au combat, il en etait de-pouille, sans avoir meme le droit de recevoir en change Celles qu'il avait dedaign6es, et se voyait reduit combattre en pure chemise". Si au contraire il 6tait defie, il gardait le benefice de son rang et combattait avec toutes ses armes, tandis que le roturier n'avait jamais que l'ecu et le bton. On appelait au combat non-seulement la partie, mais le temoin, mais le juge. C'etait le seul moyen de fausser, c'est--dire de recuser comme faux et de faire reviser un jugement. On appelait le seigneur lui-meme, si l'on avait differend avec lui, mais alors le vassal devait, au prealable, rompre le lien qui les unissait l'un l'autre, c'est--dire lui rendre son fief et renoncer son hommage3); de meme que le seigneur, s'il appelait au combat un vassal, devait le dgager de l'hommage3) que celui-ci lui devait. Abschaffung 4. Saint Louis n'accepta pas cette sorte de justice. Au des zwei- p0int de vue du droit, eile etait absurde. Qu'y a-t-il de com-M^de^un entre le droit et la force? Au.point de vue religieux, eile Heiligen, etait impie. N'etait-ce pas tenter Dieu que de requerir son Intervention en toute quereile et de se decharger sur lui du devoir de juger? 0 hommes, qui m'a fait juge de vos querelies et de vos partages?"x) Ii supprima donc cette fausse justice de ses domaines. Ii maintint toute l'ancienne procdure, l'imputation, le dement!2) et toutes les formes de preuves l'usage de l'accu-sation ou de la defense. Seulement, au moment ou, d'ordinaire, le juge adjugeait la bataille, c'tait l'enquete qui etait ordonne. Des temoins etaient recherches, produits, recuses l'occasion, et le jugement 6tait rendu sur tout l'ensemble des preuves (1260), Er gewhrt Les gages de bataille etaient donc remplaces par l'enquete 3) Eigentl. Lehenshuldigung; hier im weiteren Sinn: Lehensverhltnis, dort als Recht, hier als Pflicht. 4. !) Luc. 12, 14. 2) Der Anklger begann mit der Beschul-

13. Quellenbuch zur Geschichte der Neuzeit - S. 302

1884 - Berlin : Gaertner
302 2. Je laisse mon eher neveu Frederic-Gruillaume, premier successeur de la couronne, le royaume de Prusse, provinces, Etats, chteaux, forts, places, muifitions, arsenaux, les pays par rnois conquis ou hrites, tous les joyaux de la couronne [qui sont entre les mains de la Reine et de son epouse*)], les ser-vices d'or et d'argent qui sont Berlin, mes maisons de cam-pagne, bibliotheque, cabiuet de medailles, galerie de tableaux, jardins etc. etc.; de plus, je lui laisse le tresor, tel qu'il se trouvera le jour de ma mort, comme un bien appartenant , l'etat, et qui ne doit servir que pour dfendre les peuples ou les soulager. 4. Je laisse la Reine mon epouse le revenu dont eile jouit, avec 10000 6cus par an d'augmentation, deux tonneaux de vin par anne, le bois franc, et le gibier pour sa table, cette condition la Reine s'est engagee de nommer mon neveu pour son heritier. D'ailleurs, comme il ne se trouve pas de demeure convenable pour lui assigner pour sa residence, je me contente de nommer Stettin, pour la forme; j'exige en meme temps de mon neveu qu'il lui laisse un logement convenable au c bte au de Berlin, et qu'il ait pour eile la deference convenable la veuve de son oncle, et une princesse dont la vertu ne s'est jamais dementie. 5. Venons la succession allodiale. Je n'ai jamais et6 ni avare ni riebe; aussi n'ai-je pas , disposer de grand' chose; j'ai eonsidere les revenus de l'etat comme l'arche du Seigneur, laquelle aueune main profane n'osait toucher; les revenus publics n'ont jamais 6te dtournes mon usage particulier; les depenses que j'ai faites pour moi, n'ont jamais pass 220000 ecus par an, aussi mon administration me laisse-t-elle la conscience en repos, et ne craindrais-je pas d'en rendre compte au public. 32. Je recommande mon successeur de respecter son sang dans la personne de ses onoles, et ses tantes, et de tous les parents; le hasard qui preside au destin des hommes, regle la primogniture, mais pour etre roi, on n'en vaut pas mieux pour cela que les autres. Je recommande tous mes parents vi vre en knne intelligence, et savoir, quand il le faut, sacrifier leurs iuterts personnels au bien de la patrie et aux avantages de l'etat. Mes derniers voeux, au moment o j'expirerai, seront pour le bonheur de cet empire, Puisse-t-il toujours tre gouverne avec justice, sagesse et force; puisse-t-il etre le plus heureux des Etats par la douceur des lois, le plus quitablement ad- *) Anmerkung des Herausgebers (Preu): Le Roi a sans doute voulu ecrire: entre les mains du Roi et de la Reine son epouse.

14. Epochen der französischen Geschichte - S. 149

1880 - Nördlingen : Beck
Xiii. Richelieu und die Hugenotten. 149 13. Pour le dehors, il faut avoir un dessein perpetuel sein Pro-d'arreter le cours des progres d'espagne, et, au lieu que cette J"-nation a pour but d'augmenter sa doraination et d'etendre ^ ses tige Politik limites, la France ne doit penser qu' se fortifier en elle-meme, btir et s'ouvrir des portes pour entrer dans tous les Etats de ses voisins, et les pouvoir garantir de l'oppression d'espagne, quand les occasions s'en .presenteront. Ii y a considerer que, si l'espagne depouillait M. de Mantoue, eile serait absolument maitresse en Italie, etant certain que tous les potentats qui etaient au del des Alpes, pleins d'affection pour la France et de mauvaise volonte pour l'espagne, seraient esclaves de sa grandeur tyrannique, si eile venait bout de son dessein. Le titre du roi pour defendre le duc de Mantoue est l'ancien droit de ce royaume qui en retient le nom1), d'affranchir de tyrannie ceux qu'une puissance etrangere asservit injustement, et l'obligation naturelle aux princes de defendre ce que Dieu a fait naitre sous l'abri de leur puissance .... Je ne suis point prophete, ajoute Richelieu, inais je crois pouvoir assurer Votre Majeste que ne perdant point de temps en executant ce dessein, vous aurez fait lever le siege de Casal et donner la paix l'italie dans le mois de mai; et revenant avec votre armee dans le Languedoc, vous reduirez tout sous votre obeissance, et donnere? la paix vos sujets dans le mois de juillet, de sorte que Votre Majeste pourra, comme je l'espere, retourner victorieuse Paris au mois d'aout."2) 14. Quelques jours apres avoir ecoute cet expose, Louis Xiii^^c^e partait pour l'italie1), et, couvert par la presence du roi, Richelieu und commandait en chef une armee de trente mille hommes, destinee gdfrank- franchir les Alpes et secourir Casal. reich. Conformement la vieille politique de sa maison, le duc de Savoie entendait tirer von parti du differend survenu entre la maison d'antriebe et la France l'occasion de la succession du duche de Mantoue; il voulait se faire attribuer le Montferrat, pretention que l'espagne etait disposee accueillir, sous condition que ce prince fermerait les passages l'armee frangaise. Une negociation avec la cour de Turin n'ayant abouti qu des resul-tats equivoques, le ministre-general donna Vordre de trancher la difficulte par la force, et la furie frangaise emporta le Pas- 13. T) Demnach wre France nicht nur das Land der Freien (francs), sondern auch der Befreier" eine ganz subjektive Auffassung Richelieus. 2) Aus den Memoiren v. Richelieu. Vgl. 6, 1. 14. l) Jan. 1629.

15. Epochen der französischen Geschichte - S. 35

1880 - Nördlingen : Beck
Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. 35 15. Pendant que ces etrangers devastaient la ulle, les Bache der Partisans de l'eveque, sortis de prison, ou revenus des lieux o^^^ ils s'etaient refugies, commencerent exercer leur vengeance sur *rrgern> ' les bourgeois qui n'avaient pas eu le temps ou la volonte de s'enfuir. Les nobles, leur tour, commirent contre les gens du peuple des cruautes semblables Celles que ces derniers avaient commises contre eux. Iis les assaillirent dans leurs maisons, les massacrerent dans les rues, et les poursuivirent jusque dans les eouvents et les eglises. L'abbaye de Saint-Vincent servit alors de refuge plusieurs bourgeois qui y porterent leur argent. Les religieux les accueillirent comme ils avaient accueilli les ennemis de la commune durant la premiere re'volution; mais cet asile ne fut point respecte. Les nobles forcerent les portes de l'abbaye et tirerent meine l'epee contre les moines, pour les contraindre de livrer, jusqu'au dernier, tous ceux qu'ils tenaient caches. L'un des plus riches et des plus honnetes gens de la ville, nomme Robert le Mangeur, ayant regu d'un noble, qui etait son com-pere, srete pour sa vie et ses membres, fut, malgre cette ga-rantie, attache la queue d'un cheval qu'on langa au galop. Plusieurs autres perirent par le meme supplice ou furent pendus des gibets. Les partisans de cette reaction n'oubliaient pas non plus le soin et les moyens de s'enrichir; ils prenaient tont dans les maisons et les ateliers des bourgeois, jusqu'aux plus gros meubles et aux ferrements des portes. 16. Pour avoir recueilli sur ses terres les meurtriers de Thomas l'e'veque de Laon, et les avoir pris sous sa defense, Thomas de Marie dc^a^din fut mis au ban du royaume et frappe d'excommunication par le haut cban clerge de la province remoise1) assemble en concile. Cette sen- tence, prononcee avec tonte la solennite possible, au son des clo-ches et la lueur des cierges, etait lue chaque dimanche l'issue de la messe dans toutes les eglises metropolitaines et paroissiales. Plusieurs seigneurs du voisinage, et entr'autres Enguerrand de Coucy, le propre pere de Thomas, s'armrent contre lui, au nom de l'autorite du roi et de l'jfiglise. Tous les environs de Laon furent d6vastes par cette guerre, et le sire de Marie, irrite sur-tont contre le clerge qui l'avait excommunie, n'epargnait ni les eouvents ni les lieux saints. Les plaintes des pretres et des religieux determinerent enfin Louis Vi mettre une armee en campagne. Le chteau de Crecy qui etait tres-fort fut assiege ms. 11. i) Prov. rem., Dicese des Erzbischofs v. Eeims, zu welcher der nrdl. Teil des Herzogt. Francien u. der Grafsch. Champagne, ferner ganz Flandern u. Hennegau gehrten. 3*

16. Epochen der französischen Geschichte - S. 182

1880 - Nördlingen : Beck
182 Xv, Laws Finanzsystem. 23. Febr. Law prefera le salut du petit nombre, unit la banque la com-172- pagnie, et fit volonte l'echange de papiers si divers. Par cette taute, qui en necessita tant d'autres, Law se coupa toute retraite et tailla, pour ainsi dire, pic l'ecueil sur lequel il etait retranche./ Gewaitmafs- 12. Des lors il essaya de soutenir le commerce des regein zur actioiis par des lois ingenieuses, et il se montra lui-meme dans Aufrechthai- i'arne des agioteurs, ^dans la rue Quincampoix, entoure des grands Systems c^u ryaume; folle eiitreprise! Comment recruter une troupe o la desertion a commence par les cbefs? Tant que le commerce des actions fut progressiv, on ne s'aperut pas de la masse des billets, mais des qu'il se ralentit, ce qui devait necessairement arriver par l'exces meme o il etait monte, eile exceda les be-soins. Or, le superflu de tout signe monetaire tend, par une force, pour ainsi dire, mecanique, se convertir en argent, en mobilier, en fonds de terres. Law entrevoyait confusement cette theorie aujourd'kui si bien connue; mais il en sentait vivement les effets qui l'assiegent et le froisscnt de toutes parts; il se de-concerte et s'irrite; la contagion de la peur lui parait un com-plot de la malveillance. Deposant pour cette guerre son carac-tere humain et ses nobles principes, il arrive des violences dont un amer souvenir a longtemps subsiste. On proscrit l'usage des diamants et des perles; on renverse le creuset de l'orfvrex); enfin la possession d'une parcelle d'or ou d'argent devient un crime puni par la confiscation des biens2). Ii faut le dire la honte des moeurs, ce dernier acte, qui ressemble au dire de la tyrannie, eut un plein succes. L'avarice menacee apporta dans un seul mois, la caisse de la banque, quarante millions d'espe-ces; tant eile compta sur le nombre et Peffrontcrie des delateurs. Un fils denonga son pere. Une action si noire trouva encore des mes, qui s'indignerent, et le Regent la fit punir, comme s'il lui et 6te permis d'etre moins infame que ses lois. Malgre ces Vertreibung cruels efforts, la decadence du papier continuait. L'agiotage, d. Wucherer (jevenu impuissant, fut chasse par une ordonnance de police3) aus d strafseje ja rue ^ont a immortalise le nom. Un attentat aussi mon- Quincam- polx- strueux par la turpitude du complot que par le rang des cou- 12. J) Eine Verordnung vom Febr. 1720 beschrnkte das Tragen von Diamanten und Perlen, sowie die Anfertigung goldner und silberner Geffse, um die Umsetzung der Bankzettel in Pretiosen zu verhindern. 2) Eine Verordnung vom 25. Febr. 1720 verbot bei Strafe der Konfiskation den Besitz von mehr als 500 Livres in barem Gelde; eine zweite vom 11. Mrz d. J. hob den Gebrauch des Goldes als Mnze ganz auf und untersagte den Besitz anderer Silbermnzen, als der von der Regierung geprgten. 3) Vom 22. Mrz 1720. i j

17. Epochen der französischen Geschichte - S. 27

1880 - Nördlingen : Beck
Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. 27 vernaient en son absence. Ce fut donc eux que les bourgeois s'adresserent en leur offrant beaucoup d'argent s'ils voulaient consentir reconnaitre, par un acte authentique, la commu-naute des habitants le droit de se gouverner par des autorites de son choix. Seduits par l'appt du gain, les clercs et les Chevaliers promirent d'accorder tout, pourvu qu'on donnt de bonnes sretes et de bons gages pour le paiement. Ii parait qu'ils ne se rendaient pas un compte bien exact de l'etendue des concessions demandees, et ne voyaient, dans cette nouvelle transaction, qu'un moyen expeditif de se procurer beaucoup d'argent: Car, dit un contemporain, s'ils s'accorderent avec les gens du peuple sur le fait de la commune, ce fut dans l'espoir de s'enrichir d'une maniere prompte et facile." 4. La commune etablie Laon du consentement et par Befugnisse le serment commun des clercs, des Chevaliers et des bourgeois, de^^em fut reglee, pour l'organisation des pouvoirs municipaux, en partie sur le modele de Noyon, en partie sur celui de Saint-Quentinj). L'administration de la justice et de la police publique etait con-fiee un majeur ou maire et des jures electifs dont le nombre etait de douze au moins. Iis avaient le droit de convoquer les habitants au son de la cloche, soit pour tenir eonseil, soit pour la defense de la ville. Iis devaient juger tous les delits commis dans la cite et la banlieue2), faire executer les jugements en leur nom, et sceller leurs actes d'un sceau different de celui de l'eveque. Ii etait enjoint tout habitant domicilie dans les limi-tes du territoire appartenant la commune, de preter serment d'obeissance la loi ou charte de cette commune. 5. A son retour d'angleterre, l'eveque, trouvant ce traite5^1^1118 A _ i , d. Kommune conclu, s'en irrita et s'abstint meme quelque temps de rentrer durch Bi dans la ville. Cependant son courroux ne r6sista pas aux offres Sch0fund que la commune lui fit d'une grande somme d'argent, et c'en fut König, assez pour le re'concilier avec les auteurs de cette Innovation. Ii jura donc de respecter les Privileges des bourgeois, et renonga, pour lui-meme et pour ses successeurs, aux anciens droits de la seigneurie. Ayant ainsi obtenu le consentement de leur seigneur immediat, les bourgeois de Laon, pour qu'aucune espece de ga-rantie ne manqut leur commune, solliciterent la sanction de 4. !) Die Kommune zu St. Quentin wurde um dieselbe Zeit errichtet, wie die in Noyon und Beauvais. 2) Bannmeile", das Gebiet um die Stadt, der welches sich deren Gerichtsbarkeit erstreckte, innerhalb dessen die stdtischen Bekanntmachungen (bans) verkndigt wer- den durften.

18. Epochen der französischen Geschichte - S. 30

1880 - Nördlingen : Beck
30 Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. Aufregung 8. Ce silence fut de peu de duree, et l'agitation recom-gegcn den menqa le lendemain, lorsqu'on apprit que l'eveque et les nobles Bischof, g'occupaient de faire dresser un etat de la fortune de chaque bourgeois, afin de lever des aides extraordinaires pour le paie-ment de l'argent promis au roi. On disait que, par une sorte de drision, ils voulaient que chacun payt, pour la destruction de la commune, une somme pr6cisement gale , celle qu'il avait sacrifiee pour son etablissement. L'indignation et une crainte vague de tous les maux qui allaient fondre sur eux, animrent la plupart des bourgeois d'une espece de colere frenetique; ils tinrent des assemblees secretes, o quarante personnes se conju-rerent par serment, la vie et la mort, pour tuer l'eveque et tous ceux des nobles qui avaient travaille avec lui la ruine de la commune. Le secret de cette conjuration ne fut pas bien garde. L'archidiacre1) Anselme, homme de grande Imputation pour son savoir, issu d'une famille obscure de la ville, et que sa probite naturelle, jointe un sentiment de Sympathie pour ses concitoyens, avait porte desapprouver le parjure commis par l'eveque, eut connaissance du complot. Sans trahir personne, il alla promptement avertir l'eveque, le suppliant de se tenir sur ses gardes, de ne point sortir de sa maison, et, surtout, de ne point suivre la procession le jour de Pques. Fi donc, repon-dit le prelat, moi, mourir de la main de pareilles gens!" Cepen-dant il n'osa se rendre aux matines et entrer dans l'eglise, mais , l'heure de la procession, craignant d'etre taxe de lchete, il se mit en marche avec son clerge, en se faisant suivre de pres par ses domestiques et quelques Chevaliers armes sous leurs ha-bits. Pendant que le cortege defilait, l'un des quarante conjures, croyant le moment favorable pour commettre le meurtre, sortit tout coup de dessous une espece de vote en criant haute voix: Commune! Commune!" ce qui 6tait le signal convenu. Ii s'eleva quelque tumulte; mais, faute de concert entre les conjures, ce mouvement n'eut aucune suite. Der Bischof 9. Effraye d'avoir entendu prononcer, d'une maniere mena-ergreift ^ante pour lui, le nom de cette commune qu'il avait autrefois M^vertet Jure' l'eveque, sur la fin du jour, fit venir en grande hte, des Z1dig^gm" domaines de l'eglise, une troupe de paysans qu'il cantonna dans sa maison et dans les tours de la cathedrale. Le lundi de Pques, tout le clerg devait se rendre processionnellement l'abbaye de Saint-Vincent, situe hors des murs de la ville. 8. !) Urspr. der erste von den Diakonen an einer bischflichen Kirche; dann Stellvertreter des Bischofs in der Dicese.

19. Epochen der französischen Geschichte - S. 31

1880 - Nördlingen : Beck
Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. 31 L'eveque suivit la procession, accompagne comme la veille. ^ Les conjures avaient resolu de profiter de cette occasion et dagir; mais ils n'en firent rien, parce que les nobles, qui ils en vou-laient autant qu' l'eveque, n'assistaient point la ceremonie. Soit qu'il et repris tonte sa confiance, soit qu'il vonlt paraitre ne rien craindre, l'eveque renvoya ses paysans le lendemain meine, et se contenta d'engager les principanx d'entre les nobles venir armes sa maison, s'il arrivait quelque erneute. Mais l'effer- Unruhen in vescence populaire etait loin de se calmer; et, le troisieme jour der Stadt, apres Pques, plusieurs htels furent attaques et pilles par les bourgeois; ils y cherchaient surtout du ble et de la viande salee, comme s'ils eussent songe rassembler des provisions pour un siege. Quelqu'un vint, tout consterne, apporter cette <nouvolle l'eveque; mais il se mit rire et repondit: Que voulez-vous que fassent ces bonnes gens avec leurs erneutes? Si Jean, mon noir, s'amusait tirer par le nez le plus redoutable d'entre eux, le pauvre diable n'oserait grogner. Je les ai bien obliges de renoncer ce qu'ils appelaient leur commune; je n'aurai pas plus de peine les faire tenir en repos." 10. Le lendemain, jeudi, pendant que l'eveque, en pleine^er Aufstand securite, discutait avec l'un de ses archidiacres, nomme Gautier, hncht los' sur les nouvelles mesures de police qu'il s'agissait de prendre, et en particulier sur la quotite et la repartition des tailles, un grand bruit s'eleva dans la rue, et l'on entendit une foule de gens pousser le cri de commune! commune! C'etait le signal de 1 in-surrection; et, dans le meme moment de nombreuses bandes de bourgeois, armes d'epees, de lances, d'arbaletes, de massues et de haches, investirent la maison episcopale, voisine de l'eglise metropolitaine, et s'emparerent de l'eglise. A la premiere nou-velle de ce tumulte, les nobles, qui avaient promis l'eveque de lui preter secours au besoin, vinrent en grande hte de tous ctes; mais mesure qu'ils arrivaient, ils etaient saisis par le peuple qui les massacrait sans pitie. Comme c'etait l'eveque que les bourgeois en voulaient principalement, ils faisaient grand bruit autour du palais episcopal dont on avait ferme les portes, et dont ils commencerent le siege. Ceux du dedans se defen-dirent coups de fleches et de pierres; mais les assaillants etant entres de vive force, l'eveque n'eut que le temps de prendre l'habit d'un de ses domestiques, et de se refugier dans le cellier, o l'un des siens le fit cacher dans un tonneau qu'il referma. Les bourgeois parcouraient la maison, cherchant de tout cte et criant: O est-il, le traitre, le coquin?" Un serviteur, par tra-hison, leur decouvrit la retraite de son maitre. \

20. Epochen der französischen Geschichte - S. 93

1880 - Nördlingen : Beck
ix. Das Auftreten der Jungfra von Orleans. 93 B disait-elle: mais je viens de la part du roi du ciel, pour faire lever le siege d'orleans et conduire le roi Reims/ Et lorsqu 011 lui citait des livres pour prouver qu'on ne la devait pas croire: 11 y a plus au livre de Messire qu'aux vtres." 12 Cependant sa fagon devote de vivre, ses longues prie-Aue Erkun-res durant le jour et la nuit, ses jenes, ses; frequentes com-munions donnaient de plus en plus une haute idee de sa samtete. Gunsten Les deux gentilshommes qui l'avaient amenee, questionnes curieu- Johannas, sement par tout le monde, ne tarissaient point dans leurs lou-anges, et parlaient toujours du miracle de . leur penlleux voyage. Les femmes qui allaient la voir en revenaient tout atteridnes. Des freres mineurs1), qu'on avait charges de se rendre a Vau-couleurs, en rapporterent les meilleures informations; chaque jour le clerg'e et les conseillers se laissaient persuader davantagey _ Enfin les docteurs firent leur rapport au conseils; ils declarerent qu'ils n'avaient vu, su, ni connu en cette pucelle rien qui ne tut Qelehrten conforme une bonne chretienne et une vraie catholique; qu a v Poitiergi leur avis c'etait une personne tres-bonne, et qu'il n'y avait rien que de von en son fait. Attendu ses reponses si prudentes, qu'elles semblaient inspirees, ses manieres, son langage, sa sainte vie, sa louable renommee; attendu aussi le peril immment de la bonne ville2) d'orleans dont les habitants ne devaient attendre secours que de Dieu, les docteurs furent d'opinion que le roi pouvait accepter les Services de cette jeune fille. Plusieurs meme parlaient d'elle avec une foi plus ardente, et tenaient pour assure qu'elle venait de la part de Dieu. 13 La chose ainsi conclue, on donna Jeanne letat Johanna d'un chef de guerre. Jean sire Daulon, du conseil du roi, un^bewaffbrave et sage Chevalier, fut place pres d'elle pour la conduire et la servir comme son ecuyer. Des son arrivee, Louis de Contes avait ete mis son service comme page; un autre jeune gentil-homme fut aussi choisi pour cet emploi. On attacha encore sa personne deux herauts, Guyenne et Ambleville. Elle prit pour chapelain1) un von religieux, nomme frre Pasquerel. Elle eut aussi le nombre sffisant de valets, et autres gens, pour la servir. Le roi etait retourne Chinon, et le duc d'alengon2) etait 12. ') Vgl. Vi, 7, 3. 2) Vgl. V, 9, 1. 13 M Chapelain, Hauskaplan, der m der Pnva,tkapelle des Knigs wie der Adeligen in ihren Schlssern den Gottesdienst versah. Die Hausgeistlichen des Knigs erhielten im 15. Jahrh. den Namen aumonier, der zuletzt mit chapelain gleichbedeutend wurde. - ) Jo hann Ii. Sein Vater, Johann I., am 1. Jan. 1415 zum Herzog erhoben, war in der Schi, bei Azincourt gefallen. Bei der spter erfolgten Ver-