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1. Epochen der französischen Geschichte - S. 155

1880 - Nördlingen : Beck
Xiv. Ludwig Xiv. auf der Hhe seiner Macht. 155 serent d'offrir Gourville, intendant et ami du prince de Conde, deux millions de florins6) pour se racheter du pillage. 6. Dej Naerden, voisine d'amsterdam, etait prise. Quatrecie Frauzo-cavaliers allaut en maraude s'avancerent jusqu'aux partes de se*vor , . , . . Amsterdam Muiden*), ou sont les ecluses qui peuvent inonder le pays, et qui n'est qu' une lieue2) d'amsterdam. Les magistrats de Muiden, eperdus de frayeur, vinrent presenter leurs clefs ces quatre sol-dats; mais enfin, voyant que les troupes ne s'avanyaient point, ils reprirent leurs clefs et fermerent les partes. Un instant de diligence etit mis Amsterdam dans les mains du roi. Cette ca-/pitale une^fois prise, non-seulement la republique perissait, mais il n'y avait plus de nation hollandaise, et bientt la terre meme de ce pays allait disparaitre. Les plus riches familles, les plus ardentes pour la liberte, se preparaient fuir aux extremites du monde, et s'embarquer pour Batavia3). On fit le denombre-ment de tous les vaisseaux qui pouvaient faire ce voyage, et le calcul de ce qu'on pouvait embarquer. On trouva que cinquante mille familles pouvaient se refugier dans leur nouvelle patrie. La Hollande n'et plus existe qu'au bout des Indes orientales: ses provinces d'europe, qui n'achetent leur ble qu'avec leurs ri-chesses d'asie, qui ne vivent que de leur commerce, et, si on l'ose dire, de leur liberte, auraient ete presque tout coup rui-nees et depeuplees. Amsterdam, l'entrept et le magasin de l'europe, ou deux cent mille hommes cultivent le commerce et les arts, serait devenue bientt un vaste marais. Toutes les ter-res voisines demandent des frais immenses, et des milliers d' hommes pour eltzver leurs digues; elles eussent probablement la fois manque d'habitants comme de richesses, et auraient ete enfin submergees, ne laissant Louis Xiv que la gloire deplo-rable d'avoir detruit le plus singulier et le plus beau monument de l'industrie humaine.^/ 7. Au milieu cfe ces desolations, les magistrats montrerentintegritt a. des vertus qu'on ne voit guere que dans les republiques. Les Bank von , i mi , i i , e t Amsterdam. particuliers qui avaient des billets de banque coururent en toule la banque d'amsterdam!); on craignait que Von n'et touche au tresor public. Chacun s'empressait de se faire payer du peu 6) Vgl. Vin, 18, 2. (5. An der Mndung der Vechte in den Zuider-See. 2) Vgl. Viii, 4, 4. 3) Im J. 1595 landeten die Hollnder zum ersten Mal auf der Insel Java; 1611 grndeten sie daselbst Batavia, welches, seit 1621 Hauptstadt von niederlndisch Indien, gegen Ende des 17. Jahrh. 160,000 Einw. zhlte. 7. !) Gegrndet 1609, eine der ltesten Banken Europas.

2. Epochen der französischen Geschichte - S. 158

1880 - Nördlingen : Beck
158 Xiv. Ludwig Xiv. auf der Hhe seiner Macht. Utrecht, marcher sur une digue etroite et fangeuse, o Von pou-vait peine se trainer quatre de front. On ne pouvait arriver cette digue qu'en attaquant un fort qui semblait imprenable sans artillerie. Quand ce fort n'etit arrete l'armee qu'un seul jour, eile serait morte de faim et de fatigue. Luxembourg etait sans ressource; mais la fortune qui avait sauve la Haye sauva son armee par la lchete du commandant du fort, qui abandonna son poste sans aucune raison. Tout le fruit de cette entre-schand- prise fut une cruaute qui acheva de rendre le nom frangais thaten der odieux dans ce pays| Bodegrave et Svammerdam, deux bourgs Frauzo^u inconsiderables2), riches et bien peuples, semblables nos villes swammer" ^6 ^ grandeur mdiocre, furent abandonnes au pillage des sol-dam. dats, pour le prix de leur fatigue. Iis mirent le feu ces deux villes: et, la lueur des Hammes, ils se livrerent la dbauche et la cruaut. Ii est etonnant que le soldat frangais soit si barbare, etant commande par ce prodigieux nombre d'officiers, qui ont avec justice la reputation d'etre aussi humains que cou-rageux. Ce pillage laissa une Impression si profonde, que, plus de quarante ans apres, j'ai vu les livres hollandais dans lesquels on apprenait lire aux enfants retracer cette aventure, et in-spirer la haine contre les Frangais des generations nouvelles. 11. Le parlement d'angleterre forca son roi d'entrer Eiliger Ruck- ,. , 1 , . , . . , zug der seneusement dans des negociations de paix, et de cesser d etre Franzosen l'instrument mercenaire de la grandeur de la France1). Alors aushoiiand.il fallut abandonner les trois provinces hollandaises avec autant de promptitude qu'on les avait conquises. Ce ne fut pas sans les avoir rangonnees: l'intendant Robert tira de la seule province d'utrecht, en un an, seize \ cent soixante et huit mille florins. On etait si presse d'vacuer un pays conquis avec tant de rapi-dite, que vingt-huit mille prisonniers hollandais furent rendus pour un ecu2) par soldat. L'arc de triomphe de la porte St. Denis3), et les autres monuments de la conquete, etaient peine acheves, que la conquete etait dej abandonn6e4). Les Hollandais, dans le cours de cette invasion, eurent la gloire de disputer l'empire de la mer, et l'adresse de transporter sur terre le thetre de la guerre hors de leur pays. Louis Xiv passa 2) Prov. Sd-Holland, beide Orte nahe an einander, am Altrhein, an der Strafse von Utrecht nach Leyden. 11. !) Am 19. Febr. 1674 schlofs Karl Ii. mit Holland den Frie- den zu London. - 2) Vgl. Viii, 1.3. 3) Vgl. 9, 3. 4) Die Prov. Utrecht wurde im Nov. 1673, Geldern u. Ober-Yssel im Frhling 1674 von den Franzosen gerumt.

3. Epochen der französischen Geschichte - S. 161

1880 - Nördlingen : Beck
Xiv. Ludwig Xiv. auf der Hhe seiner Macht. 161 (juillet) de l il court un a.utro gcneral des Imperiaux, le prinee de Bournonville5), qui n'attendait que de nouvelles troupes pour s'ouvrir le chemin de l'alsace; (octobre) il previent la jonction de ces troupes, l'attaque, et lui fait quitter le champ de bataille. L'empire rassemble contre lui toutes ses forces; soixant.e et dix mille Allemands6) sont dans l'alsace: Brisach7) et Philisbourg etaient bloques par eux. Turenne n'avait plus que vingt mille hommes effectifs tout au plus. (Decembre) Le prince de Conde lui envoya de Flandre quelque secours de cavalerie: alors il traverse8), par Tanne et par Bekort, des montagnes couvertes de neige9); il se trouve tout d'un coup dans la haute Alsace, au milieu des quartiers des ennemis, qui le croyaient en repos en Lorraine, et qui pensaient que la campagne etait finie, Ii bat Mulhausen les quartiers qui resistent; il en fait deux prisonniers. Ii marche Colmar, o l'electeur de Brandebourg, qu'on appelle le grand electeur, alors general des armees de l'empire, avait son quartier. Ii arrive dans le temps que ce prince et les autres generaux se mettaient table; ils n'eurent que le temps de s'echapper; la campagne etait couverte de fuy-ards. (5 janvier 1675) Turenne, croyant n'avoir rien fait tant qu'il restait quelque chose faire, attend encore aupres de Turck-heim10) une partie de l'infanterie ennemie. L'avantage du poste qu'il avait choisi rendait sa victoire sre: il defait cette Infanterie. ' Enfin une armee de soixante et dix mille hommes se trouve vaincue et dispersee presque sans grand combat. L'alsace reste au roi, et les generaux de l'empire sont obliges de n. Januar repasser le Ehin. 1675- 15. Toutes ces actions consecutives, conduites avec tant Gegensatz d'art, si patiemment digerees, executees avec tant de promptitude, zwischen furent egalement admires des Francis et des ennemis. La der rechten Seite des Neckar, zwischen Heidelberg u. Mannheim. 5) Hippolyt Balthasar, Herz. v. Bournonville, geh. 1620, während des 30jhrigen Kriegs im Dienste des westflischen Kreises, seit 1649 in span. Diensten; gest. 1690. 6) Nach anderen Berichten nur 55000 M. 7) 1648 an Frankreich abgetreten, 1714 an den Kaiser zurckge- geben. 8) Schon am 28. Juli 1674 war er der den Rhein zurck- gegangen; am 1. Sept. folgte ihm die kaiserl. Armee, die er am 1. Okt. bei Ensisheim (an der Iii, nrdl. von Mhlhausen) schlug. Erst jetzt wurde die kaiserl. Armee durch den Zuzug des großen Kurfrsten auf 55000 Mann gebracht. Vor dem an Zahl berlegenen Feind zog sich hierauf Turenne nach Lothringen zurck. 9) Die Strafse v. Lothringen (Remiremont) nach Tann fhrt aus dem oberen Moselthal zwischen den hchsten Bergen der Vogesen, Sulzer u. Elssser Belchen, hindurch. 10) Westl. von Colmar, am Abhang der Vogesen. 11
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