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1. Epochen der französischen Geschichte - S. 51

1880 - Nördlingen : Beck
Vi. Rechtspflege Ludwigs Ix. des Heiligen (122670). 51 punir, et le plus hautain de ses freres, Charles d'anjou1), en put faire lui-meme l'experience. Charles n'entendait pas la justice comme saint Louis, et il n'etait que trop dispose regarder son droit chez lui comme sans limites. Ii avait voulu contraindre un homme lui vendre son bien. Celui-ci s'en plaignit au roi qui fit venir son frere, lui enjoignit de rendre le bien dont il avait dej pris possession, avec defense d'en inquieter le maitre dore-navant puisque ce dernier ne le voulait ceder ni par vente ni par echange. Le comte d'anjou ne souffrait pas davantage que l'on n'acceptt pas ses jugements. Un Chevalier qui avait perdu un proces engage devant lui propos d'un chateau, ayant ap-pele de la sentence la cour du roi, Charles le fit mettre en prison; et les amis du Chevalier offrirent en vain caution pour qu'il lui rendit la liberte. Le roi en fut instruit. Ii manda son frere, le reprit vivement de ce qu'il avait fait, et lui dit qu'il ne devait y avoir qu'un roi de France. Ne croyez pas, ajouta-t-il, parce que vous etes mon frere que je vous epargne en rien contre droit de justice"; et il lui ordonna de relcher le Chevalier pour qu'il put librement poursuivre son appel. Lorsque l'appel fut porte devant le roi, Charles se presenta avec ses conseillers et ses avocats d'anjou auxquels il avait joint les meilleurs de Paris, et ce grand appareil troubla fort la partie adverse. Le Chevalier ne cacha point la crainte que lui inspi-rait une lutte en apparence si inegale, et il pria le roi de lui donner lui-meme conseil et avocats, d'autant plus qu il n en pou-vait trouver, taut le comte exergait d'intimidation ou de seduction sur les autres. Le roi lui choisit lui-meme d'habiles defenseurs, leur faisant jurer de lui donner loyal conseil en son affaire, et la fin le Chevalier gagna sa cause. Charles pretendait. user des memes fagons d'agir jusque dans Paris, empruntant, achetant credit et se croyant dispense ou du moins ne se pressant nul-lement de payer ou de rendre. Des bourgeois ainsi 16ses se plaignirent au roi, et comme le comte cherchait encore des moyens d'echapper, saint Louis le menaga de lui ter la jouissance des biens qu'il tenait de lui: ce qui le contraignit donner les satisfactions requises. 11. Le meme chroniqueur1) raconte comment il fit faire Bestrafung justice d'une femme de grande maison qui avait fait tuer sonei^^* mari par son amant. La reine, la comtesse de Poitiers2) et Mrderin-plusieurs nobles dames du royaume intercedaient pour eile, car 10. i) Seit 126') König beider Sicilien. Vgl. Vii. 6, 1. 11. i) Per Beichtvater v. Ludwigs Gemahlin Margarete von 4*

2. Epochen der französischen Geschichte - S. 60

1880 - Nördlingen : Beck
60 Vii. Philipps Iv. Sieg der Bonifacius Viii. mit Rainaidoll s'adressa aux Romains sans plus de succes; mais il reussit v. Supino. pieinement aupres de Rinaldo ou Rainaldo da Supino, originaire d'anagni2) et capitaine de ville de Ferentino2). Boniface s'etait fait un ennemi mortel de cet homme dangereux en le depouillant du chteau de Trevi 3), qu'il tenait en fief. n tel personnage etait dien ce qu'il fallait Nogaret. Vassaux du saint-siege, Rainaldo et ses amis pouvaient etre presentes comme ohliges d'obeir une requisition faite pour l'interet du saint-siege. Iis avaient caractere pour agir en l'affaire, ce que n'avait pas Sciarra. Rainaldo et les siens furent bientt gagnes: cependant ils ne vou-lurent pas s'engager sans avoir obtenu la promesse d'etre mis l'abri par le roi des suites spirituelles et temporelles de l'entre-prise. Nogaret les rassura, ainsi que la commune de Ferentino, en leur livrant une copie authentique des pleins pouvoirs que Philippe lui avait donnes; il leva les derniers scrupules en sti-pulant que tous ceux qui obeiraient la requisition du roi en cette pieuse entreprise seraient largement payes de leur peine. Rainaldo tremblait bien encore par moments. En vain Nogaret disait-il agir en hon catholique et ne travailler que pour le hon-heur de l'eglise-, les Italiens se montraient justement inquiets de ce qui arriverait apres le depart des envoyes de Philippe. Iis exigerent que Nogaret promit de marcher le premier avec l'e'ten-dard du roi de France. Nogaret n'accepta cette condition qu' avec regret; il aurait voulu ne paraitre en tout ceci que le chef elu des barons de la campagne de Rome. Ii crut tout arranger en deployant la fois la banniere fleurdelisee et le gonfanon4) de saint Pierre. A partir de ce moment, Rainaldo devint l'homme du roi de France, lie lui pour la vie et la mort du pape". Toute sa famille, son frere Thomas de Meroli, et beaucoup de gens de Ferentino s'engagerent avec lui. La ville de Ferentino fournit un corps de troupes auxiliaires qui grossit le parti, et surtout lui donna un air de legalite qui avait si completement fait defaut jusque-l. Bonifatius in 7. Pendant tout l'ete de 1303, Boniface ignora ce qui Anagm. se tramait contre lui. S'il quitta Rome (avant le 15 aot) pour Nogaret be- aj}er demeurer Anagni, dont il etait originaire et ou 6taient einen Hand-les fiefs de sa famille 1), ce fut moins par suite d'une apprehen- wigs Ix., der Henker Konradins. 2) Beide Orte sdstl. von Rom, im Lande der alten Herniker, an der Via Latina, die v. Rom nach Neapel fhete s) Unweit der Quelle des Teverone, der bei Rom in den Tiber mndet. 4) So hiefsen die kirchl. Banner, auch in Frankr. Vom ahd. gundfano, dies v. gv/ndja, Kampf, fano, Tuch. _ 7. !) Bonif. stammte aus der Familie Gaetam. ) Vom lat.

3. Epochen der französischen Geschichte - S. 62

1880 - Nördlingen : Beck
62 Vit Philipps Iv. Sieg der Bonifatius Vit!. sont forces; Gaetani est pris avec tous ses gens. Les palais de trois cardinaux amis du pape sont de meme enleves, et les cardinaux faits prisonniers. Nogaret arriva ainsi jusque sur la place publique d'anagni. La, il fit sonner la cloche de la commune3), assembla les principaux de la ville, en particulier le podestat4) et le capitaine5), leur dit son dessein, qui etait pour le bien de l'eglise, les conjura de le vouloir assister. Les Ana-gniotes acquiescerent. Leur capitaine etait Arnolfo, un des sei gneurs de la campagne, gibelin et ennemi capital du pape; Arnolfo decida de la trabison, les Anagniotes se joignirent la bnde des envahisseurs. Comme ces derniers, ils portaient en tete de leur troupe l'etendard de l'eglise romaine. Angriff auf 9. Le pape surpris chercha obtenir une treve de Sciarra. die Kirche Qn accorda en effet neuf heures de reflexion, depuis six heu-hohenpzstres du matin ^usqu' trois heures du soir. Apres quelques efforts .po^ g.agner les Anagniotes, efforts dejoues pav Arnolfo, Boni-face fit demander ce qu'on voulait de lui. Qu'il se fasse frate, lui fut-il repondu, qu'il renonce au pontificat, comme l'a fait C6-lestin." Boniface repondit par un energique Jamais". Ii pro-testa qu'il etait pape, et jura qu'il mourrait pape. La maison qu'habitait le pontife etait un chteau fortifie, attenant la cathedrale et communiquant avec eile. Les portes du chteau etaient fermees; ce fut par l'eglise que les conjures re'solurent d'y penetrer. Iis mirent donc le feu aux portes de la cathedrale. Les fleurs de Iis du petit-fils de saint Louis entre-rent par effraction dans le parvis sacre; l'eglise fut pillee, les clercs chass6s et depouilles s'enfuirent, le pave fut souille de sang. Les gens du pape tenterent quelque resistance l'entree du passage barricade qui menait de l'eglise au chteau; ils du-rent bientt se rendre aux gens de Sciarra et d'arnolfo. Les agresseurs alors se precipiterent de l'eglise profanee et 6clairee par les flamm es dans le manoir papal. La nuit approchait. Quand le vieux pontife entendit briser les portes, les fenetres, et qu'il vit y mettre le feu, quelques larmes coulerent sur ses joues. Puisque je suis trahi comme Jesus-Christ, dit-il , deux clercs qui 6taient ct6 de lui, je veux au moins mourir en weiteren Sinn: Gesinde, Leute; alle, welche zum Dienst des Hauses gehren 3) Die Gemeindeglocke, gewhnl. in einem besondern Turm (beftroi) aufgehngt, rief hier wie in Frankr. die Brger zu den Waffen od. zur Versammlung. 4) Die hchste obrigkeitl. Person in den ital. Stdterepubliken (lat. Accus potestat-em). ) Stadthauptmann,

4. Epochen der französischen Geschichte - S. 64

1880 - Nördlingen : Beck
64 Vii. Philipps Iv. Sieg der Bonifacius Vtll. et depos par les patarins4). Ii faisait sans doute par ce mot allusion au grand-pere de Nogaret4). Peut-etre cependant de-signait-il par l l'eglise de France; Boniface, en effet, avait cou-tume de dire que l'eglise gallicane n'etait composee que de patarins. Plnderung Il Pendant que cette scene etrange se passait, le manoir des ppstu- papal, ainsi que les maisons de Pierre Gaetani et des cardinaux chen Paiasts.amjs pape? Talent livres au pillage. Le tresor pontifical, qui Mrjut tait tres-considerable surtout depuis le jubite1) de l'an 1300, a sigung. reliquaires, tous les objets precieux, furent la proie des Co-lonnes et de leurs partisans; les cartulaires et registres de la chancellerie apostolique furent disperses, les vins du cellier bus ou enleves. Tout cela se passait sous les yeux du pape et malgre les efforts de Nogaret. Celui-ci jouait tres-habilement son role d'homme de loi impassible. Ii voyait avec inquietude le tour que prenait l'affaire. Le pillage du palais et du tresor pontifical avait ete le principal mobile des condottiers Italiens; ce pillage accompli, il etait bien craindre que pour eux l'ex-pedition ne ft termin6e. Nogaret inclinait dans le sens d'une moderation relative. Grce lui, Frangois Gaetani, neveu du pape et l'un des plus compromis dans les actes du gouvernement de Boniface, put sortir d'anagni et gagner une place voisine, o Nogaret dfendit de le forcer. Ceux des cardinaux qui voulurent demeurer neutres dans le conflit furent libres de se retirer Perouse2). Umschlag d. 12. Pendant la journee du dimanche, Nogaret ne bougea Stimmung pas du chteau pontifical. Ii fut occup6 tout ce temps avec in Anagni; Rajnai(jo da Supino garder le pape ainsi que les Gaetani, ses Nogaret mitnev et les pr^server des mauvais traitements, tche diffi- seinem An- ' , . , , 1 hang mufs eile laquelle il ne put reussir qu en y engageant quelques weichen. Anagniotes et des etrangers. On assure que le pape ne prit durant tout ce temps aucune nourriture; si cela est vrai, ce ne fut pas sans doute par suite d'un refus de ses gardiens, ce fut par sa propre volonte, soit qu'il craignit d'etre empoisonne, soit que la rage le devort. Nogaret prtend qu'il lui fit servir ses repas, en prenant toutes les precautions possibles contre un empoisonnement. 11. 0lj Das von Bonifac. zum Beginn des neuen Jahrb. gestiftete Jubelfest zog eine zahllose Menge Pilger nach Rom, deren Geschenke den ppstl. Schatz fllten. Nach Bonifac. Bestimmung sollte das Fest alle 100 Jahre stattfinden; sptere Ppste setzten die Periode seiner Wiederkehr auf 50, dann 33, dann 25 Jahre herab. 2) Perugia, stl. v, Trasimener See.

5. Epochen der französischen Geschichte - S. 79

1880 - Nördlingen : Beck
Vm. König Johann im Kampfe mit den Englndern. 79 mentez." Et tantt ferit lui et dit ses gens: A la mort! la mort, tout homme de son cte! car ils soi^t traitres." La eut grand hutin 2) et dur, et s'en ft volontiers le prevt des marchands fui s'il et pu; mais il fut si hte3) qu'il ne put, car Jean Maillart le ferit d'une hache sur la tete et l'abattit terre, quoique ce ft son compere, ni se partit de lui jusqu' ce qu'il fut occis4), et six de ceux qui la etaient, et le demeurant 5) pris et envoye en prison." 15. Le surlendemain, le dauphin rentrait Paris, s'ap-3. Aug. im puyant sur Jean Maillart. Un bourgeois s'avanga hardiment vers Rckkehr d. lui et dit tout haut: Par Dieu! sire, si j'en fusse cru, vous n'y Dauphin Tiftph Pns * fassiez entre; mais on y fera peu pour vous." Le comte degieg der tgj Tancarville levait l'epee sur le manantx) 5 le dauphin l'arreta et se "sache. contenta de repondre: On ne vous en croira mje, beau sire." Et le dauphin avait raison, la victoire du parti royal etait com-plte; le roi de Navarre lui-meme fit sa paix2), sans stipuler aucun avantage personnel, en declarant seulement qu'il voulait etre hon Frangais. Et Paris, apres quelques executions, parut Traurige redevenir la cite royale et docile qu'il etait auparavant. Mais L^des l'etat du royaume semblait desespere. Les routiers3) anglais ou Landes, frangais couraient le pays. Les gens de la campagne avaient ete reduits changer les clochers de leurs eglises en forteresses. Des sentinelles s'y tenaient tout le jour pour annoncer l'approche de l'ennemi, pendant que leurs compagnons travaillaient; la nuit, ils se retiraient dans les barques amarrees au milieu des rivie-res, ou bien ils creusaient, pour leurs bestiaux et pour eux-memes, des retraites souterraines. Au milieu de telles craintes, le travail allait mal; la moisson s'en ressentait, et la famine menagait le pays d'un autre fleau. 16. Cependant on parlait de paix. Las de la magnifique verband-hospitalite qu'il recevait Windsor, Jean avait traite avec le roiiungen der d'angleterre. Ii lui abandonnait les ctes de la Manche, l'aqui-den Frieden-taine tout entiere, de plus, la Touraine et l'anjou; en outre, quatre millions d'ecus d'or1) pour la rangen personnelle du roi. 2) Afr. Sahst.: Zank, Streit. 8) Hter, Jemand rasch (zum Tode) befrdern, schnell abthun. 4) Part. pass. v. dem alten Verb. occire (lat. occidere, occisus). 5) = le reste. Vgl. au demeurant, brigens. 15. *) Eigentl. part. pres. v. altfr. Verb manoir, lat. manere, bleiben, wohnen; synonym mit vilain; der Wohnende, an der Scholle Haftende; Bauer; Flegel. 2) Doch erst am 21. Aug. 1359. 3) Vgl. 11, 1. 16. ') Vgl. 1, 3. -

6. Epochen der französischen Geschichte - S. 197

1880 - Nördlingen : Beck
Xvi. Sturz des Knigtums. 197 etait aux Tuilcries et croyaiit qu'il y etait retenu et qu'il avait besoin d'etre degage, ils le manderent la barre do l'assemblee / pour rendre compte de l'etat de Paris. Sur cet ordre, il quitta le cbteau. Ii parut devant l'assemblee, o une deputation vint le redemander, pensant aussi qu'il etait prisonnier aux Tuileries. Ii retourna avec cette deputation l'htel de ville et il tut mis sous la garde de trois cents hommes par la nouvelle commune. Celle-ci, qui ne voulait pas d'autre autorite, dans ce jour de des-ordre, que les autorites insurrectionnelles, fit venir, le matin do bonne heure, le commandant Mandat pour s'informer des dispo-sitions prises au chteau. Mandat hesitait obeir; cependant, Mandat er-comme il ne croyait pas la municipalite renouvelee, et comme son mordet-devoir lui prescrivait de suivre ses ordres, il se rendit l'htel de ville, la seconde invitation qu'il en regut de la commune. En entrant il vit des figures nouvelles, et il plit. On l'accusa d'avoir autorise les troupes faire feu sur le peuple. Ii so troubla, fut envoye l'abbaye, et en sortant des meurtriers l'egorgerent sur les marches de l'htel de ville. La commune donna aussitt le commandement de la garde nationale San-terre4). 9. La cour se trouva ainsi prive de son defenseur leunterrcdung plus resolu et le plus influent. La presence de Mandat, Vordre ^ qu'il avait obtenu d'employer la force en cas do besoin, etaientnnd Laches. necessaires pour decider la garde nationale se battre. La vue naye. des nobles et des royalistes l'avait beaucoup refroidie. Mandat lui-meme, avant son depart, avait inutilement supplie la reine de renvoyer cette troupe, que ses opinions rendaient suspecte aux constitutionnels. Vers quatre heures du matin, la reine appela aupres d'elle le procureur-syndic du departement Roederer1), qui avait passe la nuit aux Tuileries, et lui demanda ce qu'il fallait faire dans ces circonstances. Roederer repondit qu'il lui semblait necessairo que le roi et la famille royale se rendissent l'assemblee nationale. Vous proposez, dit Dubouchage2), do mener le roi son ennemi." Roederer repliqua que quatre cents membres lative und des Konvents, ausgezeichneter Redner, Fhrer d. Girondisten, 1793 als Gegner Robespierres guillotiniert. 4) Geb. 1752 zu Paris; reicher Bierbrauereibesitzer; er beteiligte sich 1789 bei der Erstrmung der Bastille; spter Divisionsgeneral in der Vendee; gest. 1809. 9. ') Geb. 1754 in Metz; 1789 Mitglied der Nationalversammlung; Anhnger der Girondisten; 1806 Finanzminister unter Napoleon, 1810 Minister des Grofsherzogs v. Berg; gest. 1835. ?) Marinemini-ster seit 21. Juli 1792.

7. Epochen der französischen Geschichte - S. 4

1880 - Nördlingen : Beck
4 I. Auflsung des frnkischen Reiches. ne plaise, je violais le serment que j'aurais prete , mon frere, je delie chacun de vous de toute soumission envers moi, et de la foi que vous m'avez juree." Rede Karls. 5. Apres que Lodewig, tourne du cte de ceux dont la langue teutonique etait l'idiome maternel, eut acheve cette daran-gue, Karle, se tournant vers l'armee gauloise, la repeta en langue romane. Entre les differents dialectes qu'on designait alors par ce nom, et qui, en Gaule, variaient, surtout du sud au nord1), il choisit celui qu'on parlait au midi, parce que, dans ces contres eloignees du centre de la domination franke, les plus grands seigneurs ignoraient l'idiome des conquerants et employaient celui du peuple. Ii n'en 6tait pas de meme au nord de la Loire; et il s'ecoula encore pres d'un siecle avant que le roman usite dans ce pays et d'oti provient notre langue actuelle ft eleve au rang de langue politique. Lorsque le roi des Gallo-Franks eut cesse de parier, celui des Teutons, levant la voix, prononga le ser-der K^ge.ment d'union contre Lother, non dans l'idiome des peuples qu'il gouvernait, mais dans celui des Gaulois qui avaient besoin de prendre confiance dans la bonne foi de leurs nouveaux allies. Yoici la formule de ce serment, dont le langage, pour ne pas etre tout--fait barbare, doit etre accentue la maniere des dialectes meridionaux: ,,Pro Deo amur et pro Christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo eist meon fradre Karlo, et in adiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altresi fazet; et ab Ludher nul plaid numquam prindrai, qui, meon vol, eist meon fradre Karle in damno Sit." ,Pour l'amour de Dieu et pour le peuple chretien, et notre com-nun salut, de ce jour en avant, en tant que Dieu me donnera de savoir et de pouvoir, je soutiendrai mon frere Karle ici prsent, par aide et en toute chose, comme il est juste qu'on sou-tienne son frere, tant qu'il fera de meme pour moi. Et jamais avec Lother je ne ferai aueun accord qui de ma volonte soit au detriment de mon frere." Ensuite Karle, parlant aux hommes d'origine teutonique, repeta la meme formule traduite litteralement dans leur langue: In godes minna ind in thes chnstines fol-ches ind unser bedher gehaltnissi, fon thesemo dage frammordes, 5. ]) Im Sden die provenzalische Spr. od. langue d'oe (lat. hoc sc est), im Norden die franzsische od. langue d" oll (lat. hoc illud sc. est), deren ltestes Denkmal der Eid v. Strafsb.^ Oc, o'il, nfr. oui. Die langue d'oe lebt als Dialekt noch fort; eine Linie zwischen Quelle u. Mndung der Loire bezeichnet die Grenze zwischen beiden Sprachen.

8. Epochen der französischen Geschichte - S. 17

1880 - Nördlingen : Beck
Ttt- Das Lehenswesen in Frankreich. 17 mission de se fortifier qu'ils avaient tout recemment arrachee au monarque4), ils l'accorderent leur tour leurs vassaux, et les chteaux s'ileverent par milliers autour de la forteresse du comte ou du chef d'une province. 3. Ii est digne de remarque que dans les siecles bar- Bedeutung bares on perfectionne bien davantage l'art de se defendre, et J^ingg:c^t_ dans les siecles civilises celui d'attaquer: dans les premiers, ceux tei in alter qui cherchent conserver leur maison, leur personne, leur ville, und neuer sont plus forts que ceux qui veulent les detruire; dans les se- Zeit-conds, aucun moyen conservateur n'est egal aux pouvoirs destruc- teurs que les progres des sciences ont mis entre les mains des hommes. Tous les moyens d'attaque sont devenus aujourd'hui disproportionnes avec les moyens de se garantir: aucune armure ne met l'abri de la balle, aucun chteau ne peut resister au premier coup de canon. Dans les temps barbares, au contraire, quand on ne fait que commencer appliquer les arts aux usages de l'homme, les villes qui s'entourent d'une enceinte sont bientt en 6tat de defier les invasions les plus formidables; bientt la demeure de chaque komme riebe peut de meme etre mise l'abri des insultes de ses ennemis; les fortes murailles de la tour isolee ou il se refugie, lui permettent de braver, avec un petit nombre de domestiques, toutes les violences de la multitude; Pin-dustrie, des qu'il a de quoi la payer, travaille enfin mettre sa personne, meme en rase campagne, l'abri de tout danger; et sa cuirasse devient une fortification mobile sous la garantie de laquelle il demeure invulnerable au milieu d'une populace qu'il meprise. 4. La confiance de chaque gentilhomme dans la force de vorberei-sa demeure, dans la bonte superieure de son cheval, de son epee, tubg zum , j,, ,, , . , . ' , , ' Kampf wird de son armure defensive, developpait en lui une valeur quon Hauptbe. n'avait point apergue tant qu'il n'avait eu aucun moyen de re-schftigung sistance. La vie d'un noble etait tellement plus difficile ravir des Adels, que celle d'un plebeien, qu'il s'accoutuma et que chacun s'accou-tuma comme lui l'estimer infiniment davantage. Lors meme que cent bras se levaient contre lui, il etait assure qu'aucun ne pouvait l'atteindre; il np lui restait plus qu' faire en sorte que ses moyens de nuire fussent egaux ses moyens de se defendre, et que son bras seul ft plus redoutable que les cent dont Gottes u. die Wahl des Volkes" zu nennen. 4) Noch im J. 864 verbot ein kgl. Edikt, Burgen ohne die Genehmigung des Knigs zu bauen. Ludw. d. Stammler vermochte dieses Verbot nicht mehr aufrecht zu erhalten. 2

9. Epochen der französischen Geschichte - S. 31

1880 - Nördlingen : Beck
Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. 31 L'eveque suivit la procession, accompagne comme la veille. ^ Les conjures avaient resolu de profiter de cette occasion et dagir; mais ils n'en firent rien, parce que les nobles, qui ils en vou-laient autant qu' l'eveque, n'assistaient point la ceremonie. Soit qu'il et repris tonte sa confiance, soit qu'il vonlt paraitre ne rien craindre, l'eveque renvoya ses paysans le lendemain meine, et se contenta d'engager les principanx d'entre les nobles venir armes sa maison, s'il arrivait quelque erneute. Mais l'effer- Unruhen in vescence populaire etait loin de se calmer; et, le troisieme jour der Stadt, apres Pques, plusieurs htels furent attaques et pilles par les bourgeois; ils y cherchaient surtout du ble et de la viande salee, comme s'ils eussent songe rassembler des provisions pour un siege. Quelqu'un vint, tout consterne, apporter cette <nouvolle l'eveque; mais il se mit rire et repondit: Que voulez-vous que fassent ces bonnes gens avec leurs erneutes? Si Jean, mon noir, s'amusait tirer par le nez le plus redoutable d'entre eux, le pauvre diable n'oserait grogner. Je les ai bien obliges de renoncer ce qu'ils appelaient leur commune; je n'aurai pas plus de peine les faire tenir en repos." 10. Le lendemain, jeudi, pendant que l'eveque, en pleine^er Aufstand securite, discutait avec l'un de ses archidiacres, nomme Gautier, hncht los' sur les nouvelles mesures de police qu'il s'agissait de prendre, et en particulier sur la quotite et la repartition des tailles, un grand bruit s'eleva dans la rue, et l'on entendit une foule de gens pousser le cri de commune! commune! C'etait le signal de 1 in-surrection; et, dans le meme moment de nombreuses bandes de bourgeois, armes d'epees, de lances, d'arbaletes, de massues et de haches, investirent la maison episcopale, voisine de l'eglise metropolitaine, et s'emparerent de l'eglise. A la premiere nou-velle de ce tumulte, les nobles, qui avaient promis l'eveque de lui preter secours au besoin, vinrent en grande hte de tous ctes; mais mesure qu'ils arrivaient, ils etaient saisis par le peuple qui les massacrait sans pitie. Comme c'etait l'eveque que les bourgeois en voulaient principalement, ils faisaient grand bruit autour du palais episcopal dont on avait ferme les portes, et dont ils commencerent le siege. Ceux du dedans se defen-dirent coups de fleches et de pierres; mais les assaillants etant entres de vive force, l'eveque n'eut que le temps de prendre l'habit d'un de ses domestiques, et de se refugier dans le cellier, o l'un des siens le fit cacher dans un tonneau qu'il referma. Les bourgeois parcouraient la maison, cherchant de tout cte et criant: O est-il, le traitre, le coquin?" Un serviteur, par tra-hison, leur decouvrit la retraite de son maitre. \

10. Epochen der französischen Geschichte - S. 30

1880 - Nördlingen : Beck
30 Iv. Geschichte der Gemeinde von Laon. Aufregung 8. Ce silence fut de peu de duree, et l'agitation recom-gegcn den menqa le lendemain, lorsqu'on apprit que l'eveque et les nobles Bischof, g'occupaient de faire dresser un etat de la fortune de chaque bourgeois, afin de lever des aides extraordinaires pour le paie-ment de l'argent promis au roi. On disait que, par une sorte de drision, ils voulaient que chacun payt, pour la destruction de la commune, une somme pr6cisement gale , celle qu'il avait sacrifiee pour son etablissement. L'indignation et une crainte vague de tous les maux qui allaient fondre sur eux, animrent la plupart des bourgeois d'une espece de colere frenetique; ils tinrent des assemblees secretes, o quarante personnes se conju-rerent par serment, la vie et la mort, pour tuer l'eveque et tous ceux des nobles qui avaient travaille avec lui la ruine de la commune. Le secret de cette conjuration ne fut pas bien garde. L'archidiacre1) Anselme, homme de grande Imputation pour son savoir, issu d'une famille obscure de la ville, et que sa probite naturelle, jointe un sentiment de Sympathie pour ses concitoyens, avait porte desapprouver le parjure commis par l'eveque, eut connaissance du complot. Sans trahir personne, il alla promptement avertir l'eveque, le suppliant de se tenir sur ses gardes, de ne point sortir de sa maison, et, surtout, de ne point suivre la procession le jour de Pques. Fi donc, repon-dit le prelat, moi, mourir de la main de pareilles gens!" Cepen-dant il n'osa se rendre aux matines et entrer dans l'eglise, mais , l'heure de la procession, craignant d'etre taxe de lchete, il se mit en marche avec son clerge, en se faisant suivre de pres par ses domestiques et quelques Chevaliers armes sous leurs ha-bits. Pendant que le cortege defilait, l'un des quarante conjures, croyant le moment favorable pour commettre le meurtre, sortit tout coup de dessous une espece de vote en criant haute voix: Commune! Commune!" ce qui 6tait le signal convenu. Ii s'eleva quelque tumulte; mais, faute de concert entre les conjures, ce mouvement n'eut aucune suite. Der Bischof 9. Effraye d'avoir entendu prononcer, d'une maniere mena-ergreift ^ante pour lui, le nom de cette commune qu'il avait autrefois M^vertet Jure' l'eveque, sur la fin du jour, fit venir en grande hte, des Z1dig^gm" domaines de l'eglise, une troupe de paysans qu'il cantonna dans sa maison et dans les tours de la cathedrale. Le lundi de Pques, tout le clerg devait se rendre processionnellement l'abbaye de Saint-Vincent, situe hors des murs de la ville. 8. !) Urspr. der erste von den Diakonen an einer bischflichen Kirche; dann Stellvertreter des Bischofs in der Dicese.
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